J'ai lu tant de bonnes choses sur Accabadora, le premier roman de Michela Murgia que je n'ai pas eu l'occasion de lire que je me suis ruée sur cette nouveauté, La guerre des saints.
Et je comprends cet engouement en lisant ce si beau prologue sur la comparaison des liens familiaux et des amitiés de l'enfance.
" Que soit toujours béni le respect pour la chair de notre chair, mais la rue et le fait d'avoir joué ensemble offrent aux enfants un lien de parenté plus étroit, qu'ils n'oublieront pas à l'âge adulte."
Même si personnellement, je ne suis pas forcément d'accord sur le fond
de cette phrase ( parce que j'ai une famille formidable), l'auteur démontre en quelques pages la véracité de cette affirmation.
Maurizio passe toutes ses vacances chez ses grands- parents, dans le bourg de Crabas en Sardaigne. Fils unique, c'est pour lui l'occasion rêvée et tant attendue de s'amuser avec les garçons des rues voisines. Comme tant d'enfants de cet âge, ils font surtout les quatre cents coups grâce à une imagination renforcée par les histoires contées chaque soir par les vieux de Crabas.
L'auteur nous plonge vraiment grâce à ses fines descriptions dans l'ambiance chaude des rues de ce bourg. Ici, la religion rythme la vie sociale par la commémoration de nombreux saints et l'importance de la paroisse de Santa Maria.
Les petites aventures rapprochent les trois jeunes garçons, Maurizio, Giulio et Franco jusqu'à ce que l'unité de Cabras soit remise en cause par la décision de scinder la communauté en deux paroisses.
Rivalités, bassesses des adultes qui influencent tous les habitants, même les enfants.
Pourtant, ils se révèlent souvent plus intelligents que certains adultes.
Quel dommage que ce roman soit aussi court.
La force de l'amitié
J'ai lu tant de bonnes choses sur Accabadora, le premier roman de Michela Murgia que je n'ai pas eu l'occasion de lire que je me suis ruée sur cette nouveauté, La guerre des saints.
Et je comprends cet engouement en lisant ce si beau prologue sur la comparaison des liens familiaux et des amitiés de l'enfance.
" Que soit toujours béni le respect pour la chair de notre chair, mais la rue et le fait d'avoir joué ensemble offrent aux enfants un lien de parenté plus étroit, qu'ils n'oublieront pas à l'âge adulte."
Même si personnellement, je ne suis pas forcément d'accord sur le fond de cette phrase ( parce que j'ai une famille formidable), l'auteur démontre en quelques pages la véracité de cette affirmation.
Maurizio passe toutes ses vacances chez ses grands- parents, dans le bourg de Crabas en Sardaigne. Fils unique, c'est pour lui l'occasion rêvée et tant attendue de s'amuser avec les garçons des rues voisines. Comme tant d'enfants de cet âge, ils font surtout les quatre cents coups grâce à une imagination renforcée par les histoires contées chaque soir par les vieux de Crabas.
L'auteur nous plonge vraiment grâce à ses fines descriptions dans l'ambiance chaude des rues de ce bourg. Ici, la religion rythme la vie sociale par la commémoration de nombreux saints et l'importance de la paroisse de Santa Maria.
Les petites aventures rapprochent les trois jeunes garçons, Maurizio, Giulio et Franco jusqu'à ce que l'unité de Cabras soit remise en cause par la décision de scinder la communauté en deux paroisses.
Rivalités, bassesses des adultes qui influencent tous les habitants, même les enfants.
Pourtant, ils se révèlent souvent plus intelligents que certains adultes.
Quel dommage que ce roman soit aussi court.