La Guerre des Cévennes 1702-1710. Tome 4, De Juillet à Décembre 1704

Par : Henri Bosc
    • Nombre de pages643
    • PrésentationRelié
    • FormatGrand Format
    • Poids2.22 kg
    • Dimensions23,0 cm × 30,0 cm × 3,5 cm
    • ISBN2-85998-044-X
    • EAN9782859980443
    • Date de parution01/06/1988
    • ÉditeurNouvelles Presses du Languedoc
    • PréfacierMax Chaleil

    Résumé

    En cet été 1704, le front camisard est disloqué. Déjà, en effet, Cavalier est en route, sur le chemin de l'exil ; le bas-pays, dès lors, semble entrer en somnolence. Pourtant Rolland et les autres chefs camisards ne renoncent pas. La manière dont Cavalier a été traité ne saurait leur convenir. Pour eux, la lutte ne peut cesser qu'avec la reconnaissance de la liberté de conscience. Mais cela, ni Villars ni Bâville, ni, bien sûr, le roi, ne sauraient l'admettre.
    La guerre reprend, impitoyable. Villars, à son tour, se montre tel qu'il est, lorsque les voix de la négociation ne donnent rien. A nouveau, la peur, la désolation, l'arbitraire. A nouveau, les massacres, les emprisonnements, les saccages. Hélas ! le 14 août 1704, Rolland, trahi, est surpris et tué au château de Castelnau. Ses quatre compagnons, faits prisonniers, sont rompus vifs. Avec cette tragique disparition, c'est une page de la guerre des Cévennes qui se termine.
    Peu à peu, les camisards, à bout d'espérance, manquant de vivres et de munitions, négocient. Castanet et Catinat obtiennent de sortir du royaume. Joani et Salomon Couderc, bientôt suivis de La Rose et Marion, à leur tour, capitulent. Seuls, Bonbonnoux, Ravanel, Claris et Abraham Mazel refusent de déposer les armes. Que de journées difficiles où ces hommes pourchassés, affamés, se terrent entre combes et vallées, cavernes et forets.
    Car le pays a peur, le pays ne soutient plus ses camisards ou, quand il le fait, c'est du bout des lèvres. Ainsi, en cette fin de l'année 1704, où Villars, qui a réussi dans sa mission de pacification, préside les Etats du Languedoc, peu avant de quitter la province, toute résistance semble terminée. Mais le maréchal laisse derrière lui un pays plus écrasé que pacifié, où, avoue-t-il, "le feu est presque éteint, mais craignons toujours de le rallumer".
    La période historique s'achève. Mais la guerre des Cévennes n'a pourtant pas encore dit son dernier mot.
    En cet été 1704, le front camisard est disloqué. Déjà, en effet, Cavalier est en route, sur le chemin de l'exil ; le bas-pays, dès lors, semble entrer en somnolence. Pourtant Rolland et les autres chefs camisards ne renoncent pas. La manière dont Cavalier a été traité ne saurait leur convenir. Pour eux, la lutte ne peut cesser qu'avec la reconnaissance de la liberté de conscience. Mais cela, ni Villars ni Bâville, ni, bien sûr, le roi, ne sauraient l'admettre.
    La guerre reprend, impitoyable. Villars, à son tour, se montre tel qu'il est, lorsque les voix de la négociation ne donnent rien. A nouveau, la peur, la désolation, l'arbitraire. A nouveau, les massacres, les emprisonnements, les saccages. Hélas ! le 14 août 1704, Rolland, trahi, est surpris et tué au château de Castelnau. Ses quatre compagnons, faits prisonniers, sont rompus vifs. Avec cette tragique disparition, c'est une page de la guerre des Cévennes qui se termine.
    Peu à peu, les camisards, à bout d'espérance, manquant de vivres et de munitions, négocient. Castanet et Catinat obtiennent de sortir du royaume. Joani et Salomon Couderc, bientôt suivis de La Rose et Marion, à leur tour, capitulent. Seuls, Bonbonnoux, Ravanel, Claris et Abraham Mazel refusent de déposer les armes. Que de journées difficiles où ces hommes pourchassés, affamés, se terrent entre combes et vallées, cavernes et forets.
    Car le pays a peur, le pays ne soutient plus ses camisards ou, quand il le fait, c'est du bout des lèvres. Ainsi, en cette fin de l'année 1704, où Villars, qui a réussi dans sa mission de pacification, préside les Etats du Languedoc, peu avant de quitter la province, toute résistance semble terminée. Mais le maréchal laisse derrière lui un pays plus écrasé que pacifié, où, avoue-t-il, "le feu est presque éteint, mais craignons toujours de le rallumer".
    La période historique s'achève. Mais la guerre des Cévennes n'a pourtant pas encore dit son dernier mot.
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