La grande escapade

Par : Jean-Philippe Blondel
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  • Nombre de pages240
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.15 kg
  • Dimensions10,9 cm × 17,9 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-07-288869-4
  • EAN9782072888694
  • Date de parution04/03/2021
  • CollectionFolio
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Au milieu des années 1970, quatre familles d'instituteurs cohabitent dans l'école Denis-Diderot. Alors que le pays subit les effets du premier choc pétrolier, que les femmes revendiquent leurs droits et que la mixité s'impose dans les cours de récréation, rien ne semble devoir troubler le quotidien des Coudrier, des Goubert, des Lorrain et des Ferrant. Leur vie s'écoule entre coups de foudre et trahisons, éclats de rire et émotions.
A moins qu'un vent de modernité ne s'engouffre tout à coup dans les classes et les corps et ne redessine les contours d'un monde très différent...
Au milieu des années 1970, quatre familles d'instituteurs cohabitent dans l'école Denis-Diderot. Alors que le pays subit les effets du premier choc pétrolier, que les femmes revendiquent leurs droits et que la mixité s'impose dans les cours de récréation, rien ne semble devoir troubler le quotidien des Coudrier, des Goubert, des Lorrain et des Ferrant. Leur vie s'écoule entre coups de foudre et trahisons, éclats de rire et émotions.
A moins qu'un vent de modernité ne s'engouffre tout à coup dans les classes et les corps et ne redessine les contours d'un monde très différent...

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4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Une fresque fine et cocasse sur l'école et la société des années soixante-dix
1975. L'évolution des moeurs post-soixante-huitarde touche peu peu les familles et les instituteurs du groupe scolaire Denis Diderot. Enfants comme adultes, tous voient avec plus ou moins de bonheur leur quotidien se transformer, qui avec la fin de l'enfance, qui avec la remise en cause de l'autorité à l'ancienne, le développement de nouvelles pratiques pédagogiques et l'émancipation féminine. Jean-Philippe Blondel revisite ses souvenirs d'enfant pour nous livrer une chronique amusée et nostalgique inspirée de ses années en école primaire dans les années soixante-dix, où beaucoup de ses contemporains trouveront un écho à leur propre vécu. C'est tout autant le point de vue des adultes que des enfants qui s'y exprime, par le biais d'une large brochette de personnages croqués avec une joyeuse lucidité, dans toutes leurs contradictions et leurs faiblesses d'humains ordinaires que l'auteur s'amuse, toujours avec tendresse, à pousser jusqu'à la cocasserie. Cette malice bienveillante qui décrypte aussi bien le monde de l'enfance, - la camaraderie et les disputes, les jeux et les bêtises, les rapports avec les parents, les instituteurs et les filles, les prémices de l'adolescence -, que l'univers complexe des adultes, - la psychologie de chacun, l'éducation et ses méthodes, les relations entre enseignants et avec les parents, les conflits familiaux, la place de la femme dans le foyer et dans la vie professionnelle, l'évolution des moeurs et la liberté sexuelle -, m'a fait penser par sa drôlerie à un Petit Nicolas version années soixante-dix. Ici, pas vraiment de personnage central, même si le jeune Philippe Goubert déroule un fil rouge aux sonorités autobiographiques, mais une vaste fresque centrée sur l'école, où, sous la plaisanterie et au fil de mille détails peints avec autant de justesse que de finesse, transparaissent toutes les transformations de la société d'alors : sociales, familiales, sexuelles... Ce livre, écrit dans un style dont l'humble retenue fait tout le charme, fait mouche à chaque page, pour le plus grand plaisir du lecteur : on rit, on sourit, on s'attendrit, on se rappelle : que le monde et le métier d'enseignant que connaît bien l'auteur ont changé depuis cette époque ! La même fresque aujourd'hui serait-elle aussi drôle ?
1975. L'évolution des moeurs post-soixante-huitarde touche peu peu les familles et les instituteurs du groupe scolaire Denis Diderot. Enfants comme adultes, tous voient avec plus ou moins de bonheur leur quotidien se transformer, qui avec la fin de l'enfance, qui avec la remise en cause de l'autorité à l'ancienne, le développement de nouvelles pratiques pédagogiques et l'émancipation féminine. Jean-Philippe Blondel revisite ses souvenirs d'enfant pour nous livrer une chronique amusée et nostalgique inspirée de ses années en école primaire dans les années soixante-dix, où beaucoup de ses contemporains trouveront un écho à leur propre vécu. C'est tout autant le point de vue des adultes que des enfants qui s'y exprime, par le biais d'une large brochette de personnages croqués avec une joyeuse lucidité, dans toutes leurs contradictions et leurs faiblesses d'humains ordinaires que l'auteur s'amuse, toujours avec tendresse, à pousser jusqu'à la cocasserie. Cette malice bienveillante qui décrypte aussi bien le monde de l'enfance, - la camaraderie et les disputes, les jeux et les bêtises, les rapports avec les parents, les instituteurs et les filles, les prémices de l'adolescence -, que l'univers complexe des adultes, - la psychologie de chacun, l'éducation et ses méthodes, les relations entre enseignants et avec les parents, les conflits familiaux, la place de la femme dans le foyer et dans la vie professionnelle, l'évolution des moeurs et la liberté sexuelle -, m'a fait penser par sa drôlerie à un Petit Nicolas version années soixante-dix. Ici, pas vraiment de personnage central, même si le jeune Philippe Goubert déroule un fil rouge aux sonorités autobiographiques, mais une vaste fresque centrée sur l'école, où, sous la plaisanterie et au fil de mille détails peints avec autant de justesse que de finesse, transparaissent toutes les transformations de la société d'alors : sociales, familiales, sexuelles... Ce livre, écrit dans un style dont l'humble retenue fait tout le charme, fait mouche à chaque page, pour le plus grand plaisir du lecteur : on rit, on sourit, on s'attendrit, on se rappelle : que le monde et le métier d'enseignant que connaît bien l'auteur ont changé depuis cette époque ! La même fresque aujourd'hui serait-elle aussi drôle ?
Jean-Philippe Blondel – La grand escapade
Le Paris de l’année 1975 est bien différent de celui d’aujourd’hui. La petite communauté du groupe scolaire Denis-Diderot maintient encore l’image de la famille classique et tout marche bien en conformité avec les règles établies depuis toujours. Mais, peu à peu, la façade commence à avoir des fissures, ce sont avant tout les femmes qui commencent à se demander si la vie telle quelle se présente est vraiment ce dont elles rêvaient et celle qu’elles veulent mener. L’introduction de classes mixtes dans l’école alors n’est que le début de changements profonds qui, principalement, circulent autour des femmes. Jean-Philippe Blondes a créé un microcosme qui – vu du dehors – fonctionne parfaitement et représente un idéal traditionnel. Les familles avec leurs gamins vivent une vie tranquille qui n’est pas perturbée de n’importe quoi. En regardant derrière ce portrait public, une autre image se présente. Les femmes ont le droit de travailler – mais seulement dans la maternelle, être institutrice, ça, c’est bien, mais prof en CM 2, c’est tout à fait autre chose, une tâche pour un homme certainement. Cela ne les empêche pas de rêver et d’imaginer une autre vie. « On a vécu mai 68, même si on avait déjà la trentaine bien sonné et si on ne comprenait pas toutes les revendications des étudiants. Le monde occidental vit des transformations sociales et sexuelles qui remettent en cause l’ordre établi (...) » La petite communauté a encore bien de pas à faire, mais c’est le début. Comme les autres livres de Jean-Philippe Blondel, j’ai bien aimé lire celui-ci. C’est avant tout son ton narratif que j’adore. Il y a une légèreté et une gaieté qui permet à l’auteur d’appuyer sur la chanterelle sans être trop dur ou malin. Ainsi, il fait le portrait d’un moment décisif au niveau de la société mais aussi au niveau personnel – c’est bien dans cette année-là que les gamins progressent de l’enfance à l’adolescence, le moment où ils perdent la naïveté et la confiance que tout finira bien.
Le Paris de l’année 1975 est bien différent de celui d’aujourd’hui. La petite communauté du groupe scolaire Denis-Diderot maintient encore l’image de la famille classique et tout marche bien en conformité avec les règles établies depuis toujours. Mais, peu à peu, la façade commence à avoir des fissures, ce sont avant tout les femmes qui commencent à se demander si la vie telle quelle se présente est vraiment ce dont elles rêvaient et celle qu’elles veulent mener. L’introduction de classes mixtes dans l’école alors n’est que le début de changements profonds qui, principalement, circulent autour des femmes. Jean-Philippe Blondes a créé un microcosme qui – vu du dehors – fonctionne parfaitement et représente un idéal traditionnel. Les familles avec leurs gamins vivent une vie tranquille qui n’est pas perturbée de n’importe quoi. En regardant derrière ce portrait public, une autre image se présente. Les femmes ont le droit de travailler – mais seulement dans la maternelle, être institutrice, ça, c’est bien, mais prof en CM 2, c’est tout à fait autre chose, une tâche pour un homme certainement. Cela ne les empêche pas de rêver et d’imaginer une autre vie. « On a vécu mai 68, même si on avait déjà la trentaine bien sonné et si on ne comprenait pas toutes les revendications des étudiants. Le monde occidental vit des transformations sociales et sexuelles qui remettent en cause l’ordre établi (...) » La petite communauté a encore bien de pas à faire, mais c’est le début. Comme les autres livres de Jean-Philippe Blondel, j’ai bien aimé lire celui-ci. C’est avant tout son ton narratif que j’adore. Il y a une légèreté et une gaieté qui permet à l’auteur d’appuyer sur la chanterelle sans être trop dur ou malin. Ainsi, il fait le portrait d’un moment décisif au niveau de la société mais aussi au niveau personnel – c’est bien dans cette année-là que les gamins progressent de l’enfance à l’adolescence, le moment où ils perdent la naïveté et la confiance que tout finira bien.
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