La Grande chronique d'Angleterre Tome 6
1233-1238, Le Concile de Londres

Par : Matthieu Paris

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  • Nombre de pages284
  • PrésentationBroché
  • Poids0.348 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-84909-142-1
  • EAN9782849091425
  • Date de parution01/01/2004
  • CollectionSources histoire d'Angleterre
  • ÉditeurPaléo

Résumé

Cependant le seigneur légat ayant voulu entrer dans le royaume d'Écosse pour s'y occuper des affaires ecclésiastiques comme il avait fait en Angleterre, le roi d'Écosse répondit : "je ne me souviens pas d'avoir vu un légat dans ma terre, et je ne sache pas qu'il y ait eu besoin d'en appeler aucun. Il n'y en pas non plus besoin maintenant, grâces à Dieu ; car tout va bien. Sous le règne de mon père, comme sous le règne de mes prédécesseurs, aucun prélat, ce me semble, n'a eu accès dans mes états. Quant à moi, je ne le souffrirai pas tant que j'aurai ma raison. Néanmoins, comme la renommée vous représente comme un saint homme, je vous avertis que si par hasard vous venez à entrer sur ma terre, vous ferez bien d'avancer avec précaution, de peur qu'il ne vous arrive quelque événement fâcheux car ma terre est habitée par des hommes farouches, ayant soif de sang humain, gens que, moi-même, je ne puis dompter. S'ils venaient à se jeter sur vous, je serais hors d'état d'arrêter leur fureur.
Cependant le seigneur légat ayant voulu entrer dans le royaume d'Écosse pour s'y occuper des affaires ecclésiastiques comme il avait fait en Angleterre, le roi d'Écosse répondit : "je ne me souviens pas d'avoir vu un légat dans ma terre, et je ne sache pas qu'il y ait eu besoin d'en appeler aucun. Il n'y en pas non plus besoin maintenant, grâces à Dieu ; car tout va bien. Sous le règne de mon père, comme sous le règne de mes prédécesseurs, aucun prélat, ce me semble, n'a eu accès dans mes états. Quant à moi, je ne le souffrirai pas tant que j'aurai ma raison. Néanmoins, comme la renommée vous représente comme un saint homme, je vous avertis que si par hasard vous venez à entrer sur ma terre, vous ferez bien d'avancer avec précaution, de peur qu'il ne vous arrive quelque événement fâcheux car ma terre est habitée par des hommes farouches, ayant soif de sang humain, gens que, moi-même, je ne puis dompter. S'ils venaient à se jeter sur vous, je serais hors d'état d'arrêter leur fureur.