La gifle - Poche

• Ennuyant

Je n'ai pas vu la série du même nom, tiré du roman, et j'avais hâte de découvrir ce gros roman pour l'été (qui date un peu, me direz-vous).

Si j'ai aimé suivre les personnages la première moitié de ce pavé, je me suis un peu essoufflée en fin de partie, une fois que la Justice fut prononcée.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages ni aux situations, et certains m'on très vite lassés (notament Harry, vicieux et colérique et Rosie, mère parfaite). Malheureusement, ce sont les personnages principaux....

J'ai donc terminé ma lecture "en avance rapide" vers une fin qui ne conclue rien.

Pour la petite histoire, j'ai trouvé le fameux enfant insupportable, et, même si je ne lui en aurais pas forcément collé une, je pense qu'il la méritait.

L'image que je retiendrai :

Celle de Hugo, 4 ans, tétant sa mère.

• Vibrant

Un adulte donne une gifle à l'enfant d'un autre c'est le départ de ce roman. A partir de là on va mieux connaitre ses personnes, leur caractère; leur travers, leur joie et leur peine... Un beau roman pour un beau moment de lecture

Voilà un livre qui aborde un sacré panel de sujets : sexe, drogue, adultère, alcoolisme, racisme, homosexualité, violence, ... J'ai beaucoup aimé la façon dont il est structuré. 1 premier chapitre avec des tas de personnages... on se demande si on va s'y retrouver par la suite puis chaque chapitre parle d'un personnage à la fois avec son ou ses sujets ... super livre ... même si un peu cru parfois !

• Inattendu
• Melbourne

Wow, quel bouquin !

Je ne mets pas 5 étoiles car je n'ai pas tout aimé. L'histoire est parfois lente et j'ai mis un moment à rentrer dedans : la manière d'écrire, les expressions australiennes, la culture australienne... Mais au bout d'un moment (Connie je crois), sans m'en rendre compte, j'étais accrochée à l'histoire !

J'ai rarement lu un roman maîtrisant aussi bien le changement de protagoniste. Je ne me suis pas attachée de la même manière à tous les personnages (ils sont tous tellement différents, tellement horribles) mais chaque fois, leur point de vue de l'histoire était une claque (bon, elle était facile :p). D'ailleurs, contrairement à souvent, on ne revient pas sur un protagoniste : ça en est presque frustrant ! Car à force d'avancer dans le roman, on en apprend de plus en plus sur des personnages qui ont été protagonistes et ça donne envie de relire le livre avec ces nouveaux éclaircissement en tête.

Quand aux sujets abordés, ils sont tellement vastes ! Il y a tellement de sujets qui laissent à réfléchir derrière : bien sur élever les enfants et l'autorité, mais aussi le mariage, l'adultère, le racisme, la famille...

Pendant un moment (Manolis), je me demandais où l'auteur voulait en venir. J'avais l'impression que rien ne pourrait clôturer cette histoire. Et puis, le roman a à nouveau pris un tour inattendu avec Aisha et j'ai adoré l'ouverture sur l'avenir laissée par Richie.

• XXIe siècle
• Australie
• Ennuyant

Succession de portraits de personnages non attachants. Le fil rouge aurait du être cette "gifle" mais pas vraiment convaincant. Bref, je me suis ennuyée alors que la critique était bonne pour ce bouquin.

Je me suis méfiée du battage très positif à la sortie de ce livre (vade retro, blockbuster...) puis je me suis laissée convaincre. J'ai trouvé ce roman pas mal, sans plus. Les personnages, les problèmes abordés, le jeu des relations interpersonnelles, l'importance donnée aux non-dits, la construction en tiroirs... oui c'est bien mais je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas été emballée. D'autre part il y a des scènes très crues qui n'apportent rien au texte (pourtant à la base je ne crains pas).
Bref ce serait une chanson, je dirais sans doute : trop commerciale...

Pour moi ce livre est un ovni, malgré qu'il raconte un fait de société qui arrive tout les jours, il nous emmène dans des histoires personnelles tellement bien dépeintes, réalistes (la vraie vie quoi) qu'il n'est pas aussi "simple" qu'il n'y paraît. Un très bon livre que j'ai eu du plaisir à lire...

• Polémique
• Indispensable
• Dépaysant

Tout débute durant un barbecue anodin auquel sont conviés amis, famille, voisins, lorsqu'un qu'un père donne une gifle, la fameuse gifle, à un enfant qui n'est pas le sien. En réaction, des clans se forment et les personnages voient chacun leur tour la claque faire écho dans leurs propres existences. Ce point de départ, somme toute assez banal, laisse deviner l'atmosphère que l'auteur, Christos Tsiolkas, veut donner à son récit : il montre des héros minables, des hommes et des femmes enlisés dans leur quotidien, la méfiance qui habite cette Australie métissée mais sectaire. Il nous dévoile un à un les secrets plus ou moins bien enfouis de chacun des personnages : une grossesse, un enfant tyrannique, la drogue, l'adultère, le mensonge... Réaliste et critique à l'égard de nos petites préoccupations, "La gifle" est à lire absolument.