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Tot Lohman a beau savoir tirer mieux que personne, c'est un jeune homme farouchement non violent. Mais lors d'un bal, brutalement agressé par le jeune Shorty Boyd, il est contraint de se défendre et tue son adversaire. Riches éleveurs, les Boyd sont nombreux, puissants. Le patriarche, assoiffé de vengeance, ne reconnaît pas la légitime défense et le clan se lance aux trousses du jeune homme. Traqué, sans personne vers qui se tourner, Lohman prend la fuite et tente de rejoindre le Nouveau-Mexique pour y retrouver son père.
Dans ce long et douloureux périple, il doit affronter une nature hostile et des poursuivants impitoyables qui l'entraînent malgré lui dans un engrenage de violence qui risque de le broyer. Avant d'erre l'un des très grands westerns de Henry Hathaway, l'un des plus adultes des années 1950, La Fureur des hommes est un roman particulièrement original qui multiplie les points de vue et les narrateurs — journal intime, lettres —, ce qui nous vaut un récit âpre, dense et mémorable, "aussi sombre et dépouillé qu'une ballade" (Harpers Magazine).
La fureur des hommes
Western pur sang, La fureur des hommes déploie ses territoires comme autant de peintures faites de sang, de trouille et de bravoure.
A hue et à dia, en Technicolor écran géant gros plan sur ces visages râblés d'hommes assoiffés, d'hommes traqués, visages burinés des sels d'existences qui creusent canyons et rios entre les commissures des lèvres et celles des yeux.
Une traque haletante dans des décors majestueux, que l'écriture décille, entre poésie de l'émerveillement et âpreté de la sauvagerie.
Une épopée profondément humaine et abrupte dont la violence n'est jamais gratuite, car la violence est toujours le fruit talé de nos émotions.
Toi qui voudrais retrouver ton père après avoir descendu un de la fratrie Boyd, peut-être devrais tu monter jusqu'au Wisconsin.
Bang bang, you'll kiss the ground !