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Après l'attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944, l'Allemagne sombre dans la folie meurtrière et la destruction. C'est un pays tout entier qui se transforme en immense charnier. Pourtant, le régime tient. La Wehrmacht continue d'envoyer des soldats combattre sur le front jusqu'à la capitulation du 8 mai 1945. Comment expliquer l'incroyable résistance du régime nazi au milieu des décombres ? C'est pour répondre à cette énigme que le grand historien britannique fan Kershaw a entrepris ce vaste récit des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale.
Une brillante réflexion sur l'interminable agonie du régime nazi.
La Fin
Il n’existe qu’un seul cas dans l’histoire où un pays choisit la voie de l’autodestruction plutôt que celle de la capitulation : l’Allemagne en 1945.
Comment expliquer ce choix qui conduit à la dévastation quasi-totale et à des pertes humaines immenses ?
Ne s’inquiétant pas du sort du peuple allemand qu’il avait jugé faible durant la guerre, Hitler estimait ainsi que celui-ci devait périr avec lui.
Avec ce livre, l'historien Ian Kershaw vient donc combler un sujet quelque peu oublier de l’historiographie. Ne se concentrant pas sur une analyse militaire des dernières années de la guerre, l'auteur analyse plutôt « les structures du pouvoir et les mentalités au moment où la catastrophe engloutit inexorablement l’Allemagne en 1944-1945 ».
Aussi, « le livre ne voit plutôt la guerre qu’à travers les yeux des Allemands pour essayer de comprendre comment et pourquoi le régime nazi a pu tenir si longtemps » tandis que « l’Allemagne était devenue un immense charnier ».