La fille de la grêle
Edition en gros caractères

Par : Delphine Saubaber

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  • Nombre de pages318
  • PrésentationBroché
  • FormatEdition en gros caractères
  • Poids0.425 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-37828-463-3
  • EAN9782378284633
  • Date de parution11/04/2022
  • Collection20
  • ÉditeurVoir de près

Résumé

"Au soir de sa vie, Marie décide de livrer à sa fille Adèle l'histoire de sa propre enfance, qu'elle lui a toujours tue. Une vie de labeur pour Joseph et Madeleine, ses parents. Son petit frère, Jean, qui est différent : il a beau converser avec les grillons, il ne parle pas, n'entend pas, et ça ne plaît pas au père. La grêle qui s'abat sur la ferme et qui rend fou. Poétique et bouleversant, ce roman à la fois rural, brutal et plein de douceur, qui raconte l'enfance, la vieillesse, et la toute-puissance de la nature, est aussi un chant d'amour d'une mère à sa fille.
Magnifique ! Edition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE. "
"Au soir de sa vie, Marie décide de livrer à sa fille Adèle l'histoire de sa propre enfance, qu'elle lui a toujours tue. Une vie de labeur pour Joseph et Madeleine, ses parents. Son petit frère, Jean, qui est différent : il a beau converser avec les grillons, il ne parle pas, n'entend pas, et ça ne plaît pas au père. La grêle qui s'abat sur la ferme et qui rend fou. Poétique et bouleversant, ce roman à la fois rural, brutal et plein de douceur, qui raconte l'enfance, la vieillesse, et la toute-puissance de la nature, est aussi un chant d'amour d'une mère à sa fille.
Magnifique ! Edition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE. "

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5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
COUP DE COEUR
#Chronique COUP DE COEUR : La fille de la grêle de Delphine Saubaber - Éditions JC Lattès​
#Chronique COUP DE COEUR : La fille de la grêle de Delphine Saubaber - Éditions JC Lattès​
La fille à la Grêle
Il y a longtemps, très longtemps que je n’ai pas lu un texte aussi prenant, aussi juste, aussi bouleversant et dont certains passages me font venir les larmes. Et Dieu sait (ce con de Dieu!, comme dit l’un des personnages) que pour me faire pleurer, il en faut ! Seulement voilà, comme la fille de la grêle, je suis sans doute aussi un enfant brûlé qui, arrivé devant l’escalier dégringolant de la vieillesse se pose les mêmes questions, ressent depuis sa ville d’exil qu’il ne supporte plus, les odeurs des foins mouillés de l’enfance, entendant les cloches tintinnabulantes d’un troupeau de Marguerite qu’il allait garder dans le Grand Pré avec les petits du métayer. La couleur des nuages, les odeurs de pluie, la peur des gros nuages noirs porteurs de grêle, « vous les parlez », vous les tutoyez avec vos mots qui sortent de votre cœur pour venir effleurer le nôtre. Surtout, vous donnez à la vie l’épaisseur dramatique de l’amour des choses qui passent, la beauté intérieure des douleurs tues. Vous donnez du sens au tragique quand la tragédie de la vie est là, présente, sans que nul ne puisse en saisir la raison, mais juste la souffrance. C’est terrible cette souffrance qui paraît normale et qu’on n’ose pas contredire. Terrible de voir tous les soir les mêmes étoile dans le ciel de son toit. Terrible cette envie d’aller voir ailleurs pour, un jour, n’avoir qu’une envie, revenir là-bas, sous les mêmes étoiles qu’on n’a jamais oubliées. Il est magnifique votre livre. Il y a tout. Le travail qui tue les hommes et les hommes qui se tuent au travail, sans même oser faire autrement, dans ce temps de vie où les saisons s’enchaînent, faisant revenir sans cesse les mêmes gestes, les mêmes peurs. jusqu’à cette rupture de la mort acceptée par la seule qui aura les mots pour couvrir à elle-même son secret et n’en jamais rien dire. Il y a tant d’amour dans ce que vous racontez. Tant d’amour qui brûle et qui me brûle. Tant d’amour que vous faites jaillir de ces vies déchirées et déchirantes. Il y a chez vous des phrases magnifiques qui ouvrent tout un monde et font exploser l’obscur rideau des convenances comme un poing planté dans l’infini. Et moi, lecteur, je me trouve soulevé, bouleversé par ce que vous insufflez. Jacques FAURE.
Il y a longtemps, très longtemps que je n’ai pas lu un texte aussi prenant, aussi juste, aussi bouleversant et dont certains passages me font venir les larmes. Et Dieu sait (ce con de Dieu!, comme dit l’un des personnages) que pour me faire pleurer, il en faut ! Seulement voilà, comme la fille de la grêle, je suis sans doute aussi un enfant brûlé qui, arrivé devant l’escalier dégringolant de la vieillesse se pose les mêmes questions, ressent depuis sa ville d’exil qu’il ne supporte plus, les odeurs des foins mouillés de l’enfance, entendant les cloches tintinnabulantes d’un troupeau de Marguerite qu’il allait garder dans le Grand Pré avec les petits du métayer. La couleur des nuages, les odeurs de pluie, la peur des gros nuages noirs porteurs de grêle, « vous les parlez », vous les tutoyez avec vos mots qui sortent de votre cœur pour venir effleurer le nôtre. Surtout, vous donnez à la vie l’épaisseur dramatique de l’amour des choses qui passent, la beauté intérieure des douleurs tues. Vous donnez du sens au tragique quand la tragédie de la vie est là, présente, sans que nul ne puisse en saisir la raison, mais juste la souffrance. C’est terrible cette souffrance qui paraît normale et qu’on n’ose pas contredire. Terrible de voir tous les soir les mêmes étoile dans le ciel de son toit. Terrible cette envie d’aller voir ailleurs pour, un jour, n’avoir qu’une envie, revenir là-bas, sous les mêmes étoiles qu’on n’a jamais oubliées. Il est magnifique votre livre. Il y a tout. Le travail qui tue les hommes et les hommes qui se tuent au travail, sans même oser faire autrement, dans ce temps de vie où les saisons s’enchaînent, faisant revenir sans cesse les mêmes gestes, les mêmes peurs. jusqu’à cette rupture de la mort acceptée par la seule qui aura les mots pour couvrir à elle-même son secret et n’en jamais rien dire. Il y a tant d’amour dans ce que vous racontez. Tant d’amour qui brûle et qui me brûle. Tant d’amour que vous faites jaillir de ces vies déchirées et déchirantes. Il y a chez vous des phrases magnifiques qui ouvrent tout un monde et font exploser l’obscur rideau des convenances comme un poing planté dans l’infini. Et moi, lecteur, je me trouve soulevé, bouleversé par ce que vous insufflez. Jacques FAURE.
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