La fêlure du plaisir Tome 1. Commentaires

Par : Monique Dixsaut

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  • Nombre de pages464
  • PrésentationBroché
  • Poids0.7 kg
  • Dimensions21,5 cm × 13,5 cm × 2,8 cm
  • ISBN2-7116-1378-X
  • EAN9782711613786
  • Date de parution01/01/1999
  • CollectionTradition de pensée classique
  • ÉditeurVrin

Résumé

La question du Philèbe, ce dialogue mal aimé des platonisants, est finalement la plus simple et la plus énigmatique de toutes : celle du rapport entre la vie et la pensée. La vie a l'illusion de se suffire quand elle se fait plaisir, mais cette illusion, c'est la pensée qui la dénonce et non la vie ; la pensée est certaine de se suffire quand elle pense, mais elle ne se suffit que parce qu'il y a un plaisir de pensée, et la vie reprend son bien.
Si la question est là, il n'y a pas à la résoudre : dans le mélange nous sommes. Mais comment le composer ? Il faut alors différencier les plaisirs, les hiérarchiser, en rejeter certains et en retenir d'autres. Mais il reste que le plaisir est, de la vie, une profondeur, un éclat, que la pensée est impuissante à récupérer. Le plaisir est le bien tel que le désire la vie : qu'arrive-t-il à la pensée quand elle s'y confronte ? Elle n'a pas le beau rôle.
Et montrer que prendre parti pour l'illimité de la vie, c'est prendre parti pour son contraire, qui n'est même pas une mort mais une défaite, une décomposition : telle est la fêlure du plaisir.
La question du Philèbe, ce dialogue mal aimé des platonisants, est finalement la plus simple et la plus énigmatique de toutes : celle du rapport entre la vie et la pensée. La vie a l'illusion de se suffire quand elle se fait plaisir, mais cette illusion, c'est la pensée qui la dénonce et non la vie ; la pensée est certaine de se suffire quand elle pense, mais elle ne se suffit que parce qu'il y a un plaisir de pensée, et la vie reprend son bien.
Si la question est là, il n'y a pas à la résoudre : dans le mélange nous sommes. Mais comment le composer ? Il faut alors différencier les plaisirs, les hiérarchiser, en rejeter certains et en retenir d'autres. Mais il reste que le plaisir est, de la vie, une profondeur, un éclat, que la pensée est impuissante à récupérer. Le plaisir est le bien tel que le désire la vie : qu'arrive-t-il à la pensée quand elle s'y confronte ? Elle n'a pas le beau rôle.
Et montrer que prendre parti pour l'illimité de la vie, c'est prendre parti pour son contraire, qui n'est même pas une mort mais une défaite, une décomposition : telle est la fêlure du plaisir.
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