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  • Nombre de pages232
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.126 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN979-10-392-0280-0
  • EAN9791039202800
  • Date de parution23/02/2023
  • CollectionArchipoche
  • ÉditeurArchipoche
  • PréfacierAndré Gide
  • PréfacierOctave Mirbeau
  • TraducteurGeorges Sautreau

Résumé

L'errance physique et mentale d'un jeune écrivain torturé par la faim et par la misère dans la capitale norvégienne... La Faim (1890), récit initiatique et semi-autobiographique le plus célèbre de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature 1920, a eu une influence considérable sur la littérature du XXe siècle. Avant-propos d'Octave Mirbeau. Préface d'André Gide. Un jeune homme pauvre erre dans les rues de Christiania, la capitale norvégienne.
Parfois, pour quelques pièces, un journal achète les articles qu'il rédige à grand-peine. Mais la faim le torture et brouille sa conscience, la recherche d'un gîte hante ses jours et ses nuits. Ses seuls biens, l'un après l'autre, rejoignent le mont-de-piété, jusqu'aux boutons de sa jaquette. Et sa raison part en lambeaux. Il apostrophe les passants, alterne les phases d'abattement, de colère et d'exaltation ; mais, par absurde fierté, se refuse au vol et à la mendicité.
Parvenu à " la complète folie de la faim ", il en vient à sucer des cailloux, à ronger des os. Et toujours, au comble du désespoir, un miracle ajourne sa fin, prolonge son supplice. Où est l'issue de ce labyrinthe ? Celle qu'il appelle Ylajali l'y guidera-t-elle ? Nul avant Knut Hamsun n'était sorti de la misère pour la raconter, à la première personne, sous la forme à peine déguisée d'un roman. Plus que la faim, fidèle compagne de son héros, " les troubles intellectuels et les déformations morales " qu'elle entraîne sont le sujet de ce livre halluciné dont André Gide, à la veille de sa mort, n'avait pas oublié le choc qu'il produisit en 1895, lors de sa révélation au public français.
L'errance physique et mentale d'un jeune écrivain torturé par la faim et par la misère dans la capitale norvégienne... La Faim (1890), récit initiatique et semi-autobiographique le plus célèbre de Knut Hamsun, prix Nobel de littérature 1920, a eu une influence considérable sur la littérature du XXe siècle. Avant-propos d'Octave Mirbeau. Préface d'André Gide. Un jeune homme pauvre erre dans les rues de Christiania, la capitale norvégienne.
Parfois, pour quelques pièces, un journal achète les articles qu'il rédige à grand-peine. Mais la faim le torture et brouille sa conscience, la recherche d'un gîte hante ses jours et ses nuits. Ses seuls biens, l'un après l'autre, rejoignent le mont-de-piété, jusqu'aux boutons de sa jaquette. Et sa raison part en lambeaux. Il apostrophe les passants, alterne les phases d'abattement, de colère et d'exaltation ; mais, par absurde fierté, se refuse au vol et à la mendicité.
Parvenu à " la complète folie de la faim ", il en vient à sucer des cailloux, à ronger des os. Et toujours, au comble du désespoir, un miracle ajourne sa fin, prolonge son supplice. Où est l'issue de ce labyrinthe ? Celle qu'il appelle Ylajali l'y guidera-t-elle ? Nul avant Knut Hamsun n'était sorti de la misère pour la raconter, à la première personne, sous la forme à peine déguisée d'un roman. Plus que la faim, fidèle compagne de son héros, " les troubles intellectuels et les déformations morales " qu'elle entraîne sont le sujet de ce livre halluciné dont André Gide, à la veille de sa mort, n'avait pas oublié le choc qu'il produisit en 1895, lors de sa révélation au public français.

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La Faim - Knut Hamsun
Pendant près de 300 pages, on suit sur plusieurs semaines un jeune homme qui erre dans Christiana, un quartier de Copenhague au Danemark. Cet homme, dont on ne connaîtra jamais le nom, survit en écrivant quelques piges pour un journal local. La plupart du temps, il est trop pauvre pour pouvoir se nourrir ou se loger. Il s’agit d’un roman sur l’expérience violente de la faim. Ni plus ni moins. Tout le livre reste concentré sur ce sujet, sans s’encombrer de drames ou de péripéties inutiles ; il est comme porté par lui. C’est là le véritable tour de force de l’auteur : tenir en haleine le lecteur avec un fil narratif aussi ténu, sans vraiment raconter d’histoire mais en observant les faits et gestes d’un homme privé de nourriture. Car ce que décrit Knut Hamsun est passionnant : le lecteur suit la déchéance du personnage sur les plans moral, matériel et physique. Au fur et à mesure que la faim se fait sentir, le narrateur devient de plus en plus miséreux, forcé de mettre sur gages le peu qu’il possède ; il s’enfonce dans la folie, délire et est sujet à des hallucinations multiples ; il perd ses cheveux, subit d’affreux maux de tête et de ventre, a des insomnies ; ses sautes d’humeurs sont fréquentes, passant rapidement de la joie la plus complète à la dépression la plus noires... Bref, les multiples dégâts causés par la faim sont particulièrement bien rendus ici. Ce qui est curieux, c’est de constater que l’homme éprouve une sorte de fascination vis-à-vis de sa décrépitude ; on a presque l’impression qu’il se complet dans celle-ci, par exemple lorsqu’il donne le peu de monnaie qu’il parvient à récolter à un inconnu dans la rue, ou alors lorsqu’il se punit lui-même pour avoir demandé des avances à son employeurs. Le narrateur semble jubiler de son état, qui lui permet de mettre à l’épreuve sa moralité et son intégrité. En véritable martyre, il prend la faim comme une épreuve par laquelle il devrait passer pour devenir meilleur. Ce processus d’auto destruction à l’oeuvre est très bien amené, assez impressionnant à lire. C’est un roman social très dur, à peine supportable parfois tant la déchéance décrite y est violente, qu’il faut lire comme le long soliloque d’un homme fou et halluciné, pris de vertiges et tenaillé par une faim atroce qui ne pourra jamais être rassasiée.
Pendant près de 300 pages, on suit sur plusieurs semaines un jeune homme qui erre dans Christiana, un quartier de Copenhague au Danemark. Cet homme, dont on ne connaîtra jamais le nom, survit en écrivant quelques piges pour un journal local. La plupart du temps, il est trop pauvre pour pouvoir se nourrir ou se loger. Il s’agit d’un roman sur l’expérience violente de la faim. Ni plus ni moins. Tout le livre reste concentré sur ce sujet, sans s’encombrer de drames ou de péripéties inutiles ; il est comme porté par lui. C’est là le véritable tour de force de l’auteur : tenir en haleine le lecteur avec un fil narratif aussi ténu, sans vraiment raconter d’histoire mais en observant les faits et gestes d’un homme privé de nourriture. Car ce que décrit Knut Hamsun est passionnant : le lecteur suit la déchéance du personnage sur les plans moral, matériel et physique. Au fur et à mesure que la faim se fait sentir, le narrateur devient de plus en plus miséreux, forcé de mettre sur gages le peu qu’il possède ; il s’enfonce dans la folie, délire et est sujet à des hallucinations multiples ; il perd ses cheveux, subit d’affreux maux de tête et de ventre, a des insomnies ; ses sautes d’humeurs sont fréquentes, passant rapidement de la joie la plus complète à la dépression la plus noires... Bref, les multiples dégâts causés par la faim sont particulièrement bien rendus ici. Ce qui est curieux, c’est de constater que l’homme éprouve une sorte de fascination vis-à-vis de sa décrépitude ; on a presque l’impression qu’il se complet dans celle-ci, par exemple lorsqu’il donne le peu de monnaie qu’il parvient à récolter à un inconnu dans la rue, ou alors lorsqu’il se punit lui-même pour avoir demandé des avances à son employeurs. Le narrateur semble jubiler de son état, qui lui permet de mettre à l’épreuve sa moralité et son intégrité. En véritable martyre, il prend la faim comme une épreuve par laquelle il devrait passer pour devenir meilleur. Ce processus d’auto destruction à l’oeuvre est très bien amené, assez impressionnant à lire. C’est un roman social très dur, à peine supportable parfois tant la déchéance décrite y est violente, qu’il faut lire comme le long soliloque d’un homme fou et halluciné, pris de vertiges et tenaillé par une faim atroce qui ne pourra jamais être rassasiée.
  • XXe siècle
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