Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La droite révolutionnaire est de ces très rares recherches vraiment neuves et incontestablement salutaires. Paru en 1978, l'ouvrage a littéralement...
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Résumé
La droite révolutionnaire est de ces très rares recherches vraiment neuves et incontestablement salutaires. Paru en 1978, l'ouvrage a littéralement miné le sage roman national qui se racontait en France. Celui-ci voulait que, depuis la Révolution, l'histoire de France ait tourné au même régime à trois temps : celui de l'orléanisme (de Louis-Philippe à Valéry Giscard d'Estaing), du bonapartisme (de Napoléon III à Charles de Gaulle) et de la contre-Révolution (de De Maistre à l'extrême droite contemporaine). La conclusion semblait s'imposer d'elle-même : la France avait échappé au virus fasciste. L'ouvrage de Zeev Sternhell, devenu une référence dès sa parution, prouve au contraire que la France non seulement n'a pas échappé à la contamination fasciste (ce que prouvent à l'envi les années trente et certains aspects de Vichy), mais qu'elle fut au foyer de l'idéologie fasciste. De 1885 à 1914, en effet, les théoriciens de la droite révolutionnaire - qui n'était pas la droite contre-révolutionnaire traditionnelle -, posèrent les fondements génétiques du racisme, formulèrent l'association organique du Capital et du Travail, définirent un régime antidémocratique puisant l'autorité dans le culte du chef, élaborèrent la nécessité, pour entretenir l'énergie des masses, de mythes, récits et images destinés à une propagande d'Etat. Des thèses aujourd'hui acceptées par tous, au point que l'ouvrage connaît une forme particulière de postérité : son titre est devenu une expression commune chez les historiens.