A l’apogée de sa carrière de chanteur, musicien, poète et écrivain dans les années 70, Gil Scott-Heron disparaît des radars dans les années 80. Il revient en 2010 avec l’album I’m New Here, incluant sa reprise envoûtante et apocalyptique de Me and the Devil, avec sa voix éraillée. En 2012, est publiée La dernière fête : Mémoires. Il n’y est pas question de sa période la plus sombre, de son addiction à l’héroïne, ni de ses séjours en prison, ou de sa séropositivité. Non, l’artiste revient sur son enfance, sa lutte au quotidien en tant qu’homme noir dans le système scolaire, ses débuts dans l’écriture et la musique, ses brèves rencontres avec Michael Jackson, Bob Marley ou Miles Davis, mais surtout celle avec Stevie Wonder qu’il accompagne en tournée. Il a d’abord voulu raconter sa vie, dans le Tennessee puis à New-York, pour souligner ensuite l’importance qu’a eu le musicien dans la création de la journée dédiée à Martin Luther King. Le fameux titre Happy Birthday de Stevie étant dédié au pasteur noir.
Même si elle laisse de nombreuses zones d’ombre, que l’on éclaircira jamais, Gil mourant en 2011, cette autobiographie est une plongée fascinante dans l’Amérique des années 50 à 80, dans l’industrie musicale de l’époque et la lutte pour l’égalité de droits des noirs. Un ouvrage idéal pour découvrir cet artiste relativement peu connu en France, qui a eu une influence considérable sur ce que sera le rap, alors que le texte qu’il scandait dans son titre le plus connu est toujours d’actualité : « The revolution will not be televised, will not be televised, will not be televised, the revolution will be live. »
A l’apogée de sa carrière de chanteur, musicien, poète et écrivain dans les années 70, Gil Scott-Heron disparaît des radars dans les années 80. Il revient en 2010 avec l’album I’m New Here, incluant sa reprise envoûtante et apocalyptique de Me and the Devil, avec sa voix éraillée. En 2012, est publiée La dernière fête : Mémoires. Il n’y est pas question de sa période la plus sombre, de son addiction à l’héroïne, ni de ses séjours en prison, ou de sa séropositivité. Non, l’artiste revient sur son enfance, sa lutte au quotidien en tant qu’homme noir dans le système scolaire, ses débuts dans l’écriture et la musique, ses brèves rencontres avec Michael Jackson, Bob Marley ou Miles Davis, mais surtout celle avec Stevie Wonder qu’il accompagne en tournée. Il a d’abord voulu raconter sa vie, dans le Tennessee puis à New-York, pour souligner ensuite l’importance qu’a eu le musicien dans la création de la journée dédiée à Martin Luther King. Le fameux titre Happy Birthday de Stevie étant dédié au pasteur noir.
Même si elle laisse de nombreuses zones d’ombre, que l’on éclaircira jamais, Gil mourant en 2011, cette autobiographie est une plongée fascinante dans l’Amérique des années 50 à 80, dans l’industrie musicale de l’époque et la lutte pour l’égalité de droits des noirs. Un ouvrage idéal pour découvrir cet artiste relativement peu connu en France, qui a eu une influence considérable sur ce que sera le rap, alors que le texte qu’il scandait dans son titre le plus connu est toujours d’actualité : « The revolution will not be televised, will not be televised, will not be televised, the revolution will be live. »