La décolonisation du tableau. Art et politique au XIXe siècle : Delacroix, Gauguin, Monet

Par : Patrick Vauday

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  • Nombre de pages169
  • PrésentationBroché
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-02-089617-6
  • EAN9782020896177
  • Date de parution07/09/2006
  • CollectionLa couleur des idées
  • ÉditeurSeuil

Résumé

S'il y a un grand siècle de la peinture française, c'est bien le XIXe siècle, qui inaugure avec la souveraineté de l'artiste l'autonomie de la peinture : " je suis mon propre gouvernement ", dit Courbet, tandis que Cézanne forme le projet d'une apothéose de Delacroix qui ne vit finalement jamais le jour. Une ombre au tableau, cependant : celle de l'empire colonial français naissant et de son prolongement pictural, l'Orientalisme, colonisation de l'Orient par la représentation occidentale qui fixe les traits de l'autre en son absence.
À l'envers du tableau colonial, il y eut pourtant quelques peintres pour se laisser désorienter par leur rencontre de l'Orient et en recevoir une impulsion qui allait reconfigurer l'espace pictural hérité de la tradition européenne. Chacun à sa manière, Delacroix, Gauguin et Monet furent de ceux-là. À la politique de la domination, leurs œuvres opposent une politique de la peinture ouverte à la négociation avec des esthétiques hétérogènes.
S'il y a un grand siècle de la peinture française, c'est bien le XIXe siècle, qui inaugure avec la souveraineté de l'artiste l'autonomie de la peinture : " je suis mon propre gouvernement ", dit Courbet, tandis que Cézanne forme le projet d'une apothéose de Delacroix qui ne vit finalement jamais le jour. Une ombre au tableau, cependant : celle de l'empire colonial français naissant et de son prolongement pictural, l'Orientalisme, colonisation de l'Orient par la représentation occidentale qui fixe les traits de l'autre en son absence.
À l'envers du tableau colonial, il y eut pourtant quelques peintres pour se laisser désorienter par leur rencontre de l'Orient et en recevoir une impulsion qui allait reconfigurer l'espace pictural hérité de la tradition européenne. Chacun à sa manière, Delacroix, Gauguin et Monet furent de ceux-là. À la politique de la domination, leurs œuvres opposent une politique de la peinture ouverte à la négociation avec des esthétiques hétérogènes.
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