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La cravate - Occasion
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- Nombre de pages172
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.132 kg
- Dimensions10,9 cm × 17,8 cm × 1,2 cm
- ISBN978-2-7578-4528-8
- EAN9782757845288
- Date de parution06/11/2014
- CollectionPoints
- ÉditeurPoints
- TraducteurOlivier Mannoni
Résumé
Taguchi Hiro, 20 ans, est un hikikomori. Au Japon, c'est ainsi que l'on appelle les gens qui vivent cloîtrés chez eux, incapables de faire face à la pression de la société. Un jour pourtant, Hiro trouve la force de sortir. Dans le parc où il s'est réfugié, il rencontre Ohara Tetsu, qui y passe ses journées, incapable d'avouer à sa femme qu'il a perdu son travail. Bien plus qu'un banc, ces deux oubliés de la société partagent leur histoire et leurs craintes, et peu à peu, se redonnent la force d'espérer.
Taguchi Hiro, 20 ans, est un hikikomori. Au Japon, c'est ainsi que l'on appelle les gens qui vivent cloîtrés chez eux, incapables de faire face à la pression de la société. Un jour pourtant, Hiro trouve la force de sortir. Dans le parc où il s'est réfugié, il rencontre Ohara Tetsu, qui y passe ses journées, incapable d'avouer à sa femme qu'il a perdu son travail. Bien plus qu'un banc, ces deux oubliés de la société partagent leur histoire et leurs craintes, et peu à peu, se redonnent la force d'espérer.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
1 Coup de cœur
de nos libraires
Sophie E. - 1— Decitre Confluence
4/5
“ Rencontre improbable ”
Un jeune homme qui n’était pas sorti de sa chambre depuis deux ans.
Un employé de bureau qui a perdu son travail et n’ose le dire à son épouse.
Deux personnages différents au possible qui se rencontrent dans un parc, en silence.
Les mots viennent lentement, dessinent peu à peu les contours de leurs vies.
Ces mots les aident à s’apprivoiser, s’interroger, se confier, se lier d’une amitié aussi improbable que nécessaire.
Un très beau roman fait de petites phrases sans fioritures, où la suggestion l’emporte sur la description, qui amène le lecteur à se poser la question du rôle de la société dans la vie de chaque individu.
Un jeune homme qui n’était pas sorti de sa chambre depuis deux ans.
Un employé de bureau qui a perdu son travail et n’ose le dire à son épouse.
Deux personnages différents au possible qui se rencontrent dans un parc, en silence.
Les mots viennent lentement, dessinent peu à peu les contours de leurs vies.
Ces mots les aident à s’apprivoiser, s’interroger, se confier, se lier d’une amitié aussi improbable que nécessaire.
Un très beau roman fait de petites phrases sans fioritures, où la suggestion l’emporte sur la description, qui amène le lecteur à se poser la question du rôle de la société dans la vie de chaque individu.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
3.8/5
4/5
“ Critique de Sophie, bibliothécaire ”
Ecrit par un germaniste mais au style terriblement asiatique. Très bon texte, efficace et perturbant comme cette littérature japonaise. Difficile de laisser retomber l'ouvrage quand on l'a ouvert.
Ecrit par un germaniste mais au style terriblement asiatique. Très bon texte, efficace et perturbant comme cette littérature japonaise. Difficile de laisser retomber l'ouvrage quand on l'a ouvert.
4/5
“ la cravate ”
J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre. après une tentative infructueuse où je me suis arrêtée vers la 20ème page, j'ai repris ma lecture.
Ce deuxième essai fut le bon, j'ai enfin trouvé le rythme et j'ai apprécié de lire ces petits tranches de vie, ces deux personnages qui ont décidé de mettre leur sentiments à nu, juste entre eux.
Une lecture au final agréable et surprenante.
J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre. après une tentative infructueuse où je me suis arrêtée vers la 20ème page, j'ai repris ma lecture.
Ce deuxième essai fut le bon, j'ai enfin trouvé le rythme et j'ai apprécié de lire ces petits tranches de vie, ces deux personnages qui ont décidé de mettre leur sentiments à nu, juste entre eux.
Une lecture au final agréable et surprenante.
“ La cravate du cadre ”
La cravate, c'est celle du salaryman. Il vient s'assoir chaque jour sur un banc dans le parc, déguste son bento, s'assoupit un moment, puis repart en fin d'après-midi. Tagushi Hiro l'observe en silence posté sur le banc d'en face. Lui aussi vient chaque jour depuis quelques temps. C'est un effort, une nouveauté car Tagushi ne parle plus. ll ne sortait même plus. Le dialogue se noue discrètement. Chacun de ces êtres est en détresse pour des raisons différentes. Un millefeuille de souffrances occupe leur coeur, leur tête, leurs souvenirs. Des douleurs qu'ils essaient de surmonter à leur manière. Y parviendront-ils ?
La lecture de la 4ème de couv me semblait peu engageante. Après avoir passé les 20 premières pages, le ton se fait sensible, le style léger et doux. La cravate nous offre aussi une peinture d'un certain Japon et c'est l'un des aspects très intéressant du roman.
La cravate, c'est celle du salaryman. Il vient s'assoir chaque jour sur un banc dans le parc, déguste son bento, s'assoupit un moment, puis repart en fin d'après-midi. Tagushi Hiro l'observe en silence posté sur le banc d'en face. Lui aussi vient chaque jour depuis quelques temps. C'est un effort, une nouveauté car Tagushi ne parle plus. ll ne sortait même plus. Le dialogue se noue discrètement. Chacun de ces êtres est en détresse pour des raisons différentes. Un millefeuille de souffrances occupe leur coeur, leur tête, leurs souvenirs. Des douleurs qu'ils essaient de surmonter à leur manière. Y parviendront-ils ?
La lecture de la 4ème de couv me semblait peu engageante. Après avoir passé les 20 premières pages, le ton se fait sensible, le style léger et doux. La cravate nous offre aussi une peinture d'un certain Japon et c'est l'un des aspects très intéressant du roman.
