La confrérie des chasseurs de livres - Poche

Amateurs d'histoire, d'aventure, de mystère, de sentiments, et de beaux livres bien sûr... Ce roman est pour vous ! On y suit avec délectation les pérégrinations de François Villon, poète insolent du 15e siècle, à qui est confiée par le roi lui-même une obscure mission pour échapper à l'écartèlement, et dont la quête le conduira jusqu'aux confins de l'Orient. Un livre passionnant de bout en bout, très bien documenté, et qui plus est d'une écriture diablement bien tournée ! J'y ai retrouvé en le lisant le même plaisir que pour le Grand Coeur de Rufin, c'est dire...

• Passionnant
• XVe siècle

Raphaël Jerusalmy offre ici un magnifique roman historique, teinte d'un peu de roman d'espionnage et de beaucoup de roman d'aventure.... oscillant entre insolence et érudition... Mais rappelant incontestablement le très beau Qumran d'Eliette Abécassis.
A lire pour découvrir comment l'Histoire à basculer pour entrer doucement dans Le Siècle des Lumières… trois siècles plus tard.

XVème siècle, François Villon poète et mauvais garçon attend la peine capitale dans sa cellule quand il reçoit la visite de l'Archevêque de Paris mandaté par Louis XI pour lui proposer une mission en échange de sa grâce. Il doit convaincre un imprimeur allemand spécialisé dans la diffusion de livres condamnés par le Vatican pour faire avancer les idées progressistes et contrecarrer le pouvoir étouffant de l'Eglise.

En relation avec cette mission le poète devra aussi partir pour la Terre Sainte et se mettre en relation avec une société secrète, la confrérie des chasseurs de livres, un groupement d'érudits juifs qui luttent de manière souterraine pour la propagation du savoir tant en philosophie qu'en science.

Un tel livre ne pouvait que me passionner mais je dois avouer que si l'idée de départ était séduisante, je suis resté un peu sur ma faim. L'histoire est un peu confuse et le personnage de François Villon paraît un peu terne et comme le roman manque de souffle. Le roman reste malgré tout agréable à lire.

J'étais assez perplexe en commençant ce roman que je n'ai pas choisi mais que mon mari a gagné. D'un côté, je sais que je n'aime pas le mélange fiction et réalité, ce qui n'est pas tout à fait le cas, soyons juste puisqu'à part le nom de François Villon, il n'y a pas de réel ici. Ce qui m'attirait par contre, c'était cette idée du pouvoir des livres et de l'essor de l'imprimerie qui mettait fin au pouvoir des moines alors seuls détenteurs du pouvoir de publier. Finalement, je me suis vraiment ennuyée à la lecture de ce roman dont l'écriture ne m'a pas non plus particulièrement charmée.