La classe multiâge d'hier à aujourd'hui. Archaïsme ou école de demain ?

Par : Sylvie Jouan

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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • Poids0.358 kg
  • Dimensions16,2 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7101-2739-0
  • EAN9782710127390
  • Date de parution18/06/2015
  • CollectionPédagogies références
  • ÉditeurESF Editeur

Résumé

Quiconque, aujourd'hui, est amené à décrire notre Ecole ou à imaginer son évolution, pense que nos «classes» actuelles constituées d'élèves à peu près du même âge et du même niveau, faisant tous la même chose en même temps, sous l'autorité d'un professeur, est la seule manière d'enseigner. Cette «forme scolaire» est tellement ancrée dans notre imaginaire collectif que nous avons oublié qu'elle n'est qu'une modalité parmi d'autres, historiquement datée, qui s'est imposée contre d'autres modèles, bien différents...
et qu'elle est même, peut-être, devenue obsolète au regard de la réalité sociale et de nos ambitions éducatives contemporaines. Ainsi. Sylvie Jonan nous montre-t-elle brillamment à quel point nous sommes réticents à l'idée d'une «classe multiâge» et fascinés par le modèle d'une «classe homogène», d'ailleurs très largement introuvable. Cette fascination s'inscrit dans une conception de l'enseignement qui s'est imposée sous Guizot, dans les années 1830, et nous renvoie à une vision bien particulière de l'autorité du maître, des apprentissages des élèves, mais aussi, plus globalement, de leur éducation.
La «classe homogène» se présente comme une configuration idéale qui nous fait considérer l'hétérogénéité des élèves comme un handicap majeur alors que cela pourrait constituer, au contraire, une ressource considérable et nous permettre d'imaginer un nouveau paradigme pour une Ecole véritablement démocratique.
Quiconque, aujourd'hui, est amené à décrire notre Ecole ou à imaginer son évolution, pense que nos «classes» actuelles constituées d'élèves à peu près du même âge et du même niveau, faisant tous la même chose en même temps, sous l'autorité d'un professeur, est la seule manière d'enseigner. Cette «forme scolaire» est tellement ancrée dans notre imaginaire collectif que nous avons oublié qu'elle n'est qu'une modalité parmi d'autres, historiquement datée, qui s'est imposée contre d'autres modèles, bien différents...
et qu'elle est même, peut-être, devenue obsolète au regard de la réalité sociale et de nos ambitions éducatives contemporaines. Ainsi. Sylvie Jonan nous montre-t-elle brillamment à quel point nous sommes réticents à l'idée d'une «classe multiâge» et fascinés par le modèle d'une «classe homogène», d'ailleurs très largement introuvable. Cette fascination s'inscrit dans une conception de l'enseignement qui s'est imposée sous Guizot, dans les années 1830, et nous renvoie à une vision bien particulière de l'autorité du maître, des apprentissages des élèves, mais aussi, plus globalement, de leur éducation.
La «classe homogène» se présente comme une configuration idéale qui nous fait considérer l'hétérogénéité des élèves comme un handicap majeur alors que cela pourrait constituer, au contraire, une ressource considérable et nous permettre d'imaginer un nouveau paradigme pour une Ecole véritablement démocratique.