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Sous les cheveux la femme, sous les cheveux la folie de l'homme... Étrange histoire que nous livre la chevelure de Maupassant, celle de cet homme devenu fou à lier, misérable, enfermé et qui laissa à ses geôliers un manuscrit pour le moins surprenant. Une histoire, la sienne, née d'une étrange découverte chez un homme pourtant raisonnable, un homme emprunt avant son infortune pourtant d'une étrange nostalgie : "Le passé m'attire, le présent m'effraie parce que l'avenir c'est la mort." On est au sommet de l'art de Maupassant dans cette minuscule nouvelle où chaque phrase emporte l'adhésion,
épaissit où éclaircit le mystère par le seul déroulement du récit après une découverte fortuite et de ses conséquences, d'un cas humain qui un jour pour une étrange raison bascula dans la folie et à chaque fin avec Maupassant, comme au vers de Baudelaire, le bourgeois renvoie une réponse lapidaire, balance la pièce à conviction peu fasciné par temps de mystère : "Le médecin se leva, ouvrit une armoire pleine de fioles et d'instruments et il me jeta, à travers son cabinet, une longue fusée de cheveux blonds qui vola vers moi comme un oiseau d'or". Simple fait divers où témoignage éclairant de l'âme humaine fragile aux arcanes mystérieuses, Maupassant choisit son camps et prend la voie de l'expérience du mystère. Négatif de la lecture du poème éponyme de Baudelaire, la nouvelle nous offre au noir une relecture étonnante de la synesthésie Baudelerienne..
"Quel mystère que cet homme tué par un songe !"
Sous les cheveux la femme, sous les cheveux la folie de l'homme... Étrange histoire que nous livre la chevelure de Maupassant, celle de cet homme devenu fou à lier, misérable, enfermé et qui laissa à ses geôliers un manuscrit pour le moins surprenant. Une histoire, la sienne, née d'une étrange découverte chez un homme pourtant raisonnable, un homme emprunt avant son infortune pourtant d'une étrange nostalgie : "Le passé m'attire, le présent m'effraie parce que l'avenir c'est la mort." On est au sommet de l'art de Maupassant dans cette minuscule nouvelle où chaque phrase emporte l'adhésion, épaissit où éclaircit le mystère par le seul déroulement du récit après une découverte fortuite et de ses conséquences, d'un cas humain qui un jour pour une étrange raison bascula dans la folie et à chaque fin avec Maupassant, comme au vers de Baudelaire, le bourgeois renvoie une réponse lapidaire, balance la pièce à conviction peu fasciné par temps de mystère : "Le médecin se leva, ouvrit une armoire pleine de fioles et d'instruments et il me jeta, à travers son cabinet, une longue fusée de cheveux blonds qui vola vers moi comme un oiseau d'or". Simple fait divers où témoignage éclairant de l'âme humaine fragile aux arcanes mystérieuses, Maupassant choisit son camps et prend la voie de l'expérience du mystère. Négatif de la lecture du poème éponyme de Baudelaire, la nouvelle nous offre au noir une relecture étonnante de la synesthésie Baudelerienne..