Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Par suite des jacqueries suscitées par les " rouges " en 1946 dans la partie la plus méridionale de la Péninsule coréenne, une terrible spirale de...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
En librairie
Résumé
Par suite des jacqueries suscitées par les " rouges " en 1946 dans la partie la plus méridionale de la Péninsule coréenne, une terrible spirale de massacres et de répressions sanglantes oppose l'un à l'autre le " pouvoir du peuple ", qui entend redistribuer les terres, et le gouvernement militaire soutenu par les Etats-Unis. Les paysans sans terre deviennent le fer de lance de la lutte prolétarienne contre " l'impérialisme ". Toutes les familles dont un
membre s'est compromis du côté communiste sont suspectes. Fouilles, actes de violence, surveillance sans répit, rien ne leur est épargné, même quand elles sont dans leur droit. Des femmes sont molestées et brutalisées parce que leur mari a rejoint le camp des " rouges ". Le couvre-feu est instauré, la loi martiale proclamée. Tandis que se profile l'ombre de Yeom Sang-jin, chef de la rébellion, qui, attendant des jours plus favorables, se cache dans les montagnes avec ses partisans, Kim Beom-ou, professeur lucide et courageux, défend les paysans opprimés. Refusant de les voir froidement abattus par la police, il exige que les suspects bénéficient d'un jugement équitable. Sa personnalité anticipe sur celle de bien d'autres " justes " de l'histoire contemporaine. Ce sont eux qui ont de longue main préparé une Corée moderne et démocratique.
L'auteur de ces lignes, Olivier de Berranger, évêque de Saint-Denis, a partagé pendant 17 ans la vie des Coréens migrants de l'intérieur, venus s'agglutiner en périphérie de Séoul au cours de la transformation industrielle fulgurante de la Corée du Sud, de 1976
à 1993.