La carriole : journal d'une traversée

Par : Jean-Paul Loubes
Sous réserve de l'éditeur
La date de sortie de cet article a été reportée. Selon l'éditeur, il sera bientôt disponible.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-38647-041-7
  • EAN9782386470417
  • Date de parution19/05/2024
  • ÉditeurEditions Complicités

Résumé

Un homme devant la page blanche revoit le temps de l'enfance. Le début de ce qu'il nomme la traversée. Il y eut ce " coup de dague dans la hanche " qui fit de lui un petit infirme allongé dans La carriole, cette " mauvaise voiture, légère et médiocre ", bricolée dans l'atelier d'un grand-père. Durant toute une année le char de ce petit roi fainéant qu'ils appelaient " le polio ", lui permit, tel Camus à Tipasa, de " célébrer les noces avec le monde " : la " première femme " ou encore " l'irremplaçable ", les beautés de l'Art, les livres de Jules Verne...
une idée du bonheur. L'enfant couché dit comment cet Amour a aussi consisté à déposer dans son âme d'enfant un pessimisme salutaire, celui qui lui permit un jour de grandir et de passer sans trop de dégâts des Contes de Perrault au Docteur Mengele. C'était quand, rétabli sur ses deux pattes et à l'âge du lycée, une mère aimante ne lui enleva pas des mains ce best-seller des temps d'apocalypse qu'était alors Mein Kampf.
Quand aujourd'hui le vieil homme à la barbe de sel se rase devant sa glace, il est étonné de voir en face de lui le petit avorton, le boiteux d'autre fois, qui le regarde en rayonnant de joie comme au temps de la carriole. Que s'est-il donc passé depuis ce temps de l'enfance ? " Je revoyais ma vie du temps de la carriole en même temps que je me demandais ce que je transmettrais à ceux que j'aime. Une tenace lucidité m'assurait que je ne serai d'aucune utilité pour les prévenir de la barbarie que je voyais s'avancer ".
Un homme devant la page blanche revoit le temps de l'enfance. Le début de ce qu'il nomme la traversée. Il y eut ce " coup de dague dans la hanche " qui fit de lui un petit infirme allongé dans La carriole, cette " mauvaise voiture, légère et médiocre ", bricolée dans l'atelier d'un grand-père. Durant toute une année le char de ce petit roi fainéant qu'ils appelaient " le polio ", lui permit, tel Camus à Tipasa, de " célébrer les noces avec le monde " : la " première femme " ou encore " l'irremplaçable ", les beautés de l'Art, les livres de Jules Verne...
une idée du bonheur. L'enfant couché dit comment cet Amour a aussi consisté à déposer dans son âme d'enfant un pessimisme salutaire, celui qui lui permit un jour de grandir et de passer sans trop de dégâts des Contes de Perrault au Docteur Mengele. C'était quand, rétabli sur ses deux pattes et à l'âge du lycée, une mère aimante ne lui enleva pas des mains ce best-seller des temps d'apocalypse qu'était alors Mein Kampf.
Quand aujourd'hui le vieil homme à la barbe de sel se rase devant sa glace, il est étonné de voir en face de lui le petit avorton, le boiteux d'autre fois, qui le regarde en rayonnant de joie comme au temps de la carriole. Que s'est-il donc passé depuis ce temps de l'enfance ? " Je revoyais ma vie du temps de la carriole en même temps que je me demandais ce que je transmettrais à ceux que j'aime. Une tenace lucidité m'assurait que je ne serai d'aucune utilité pour les prévenir de la barbarie que je voyais s'avancer ".
Poèmes du froid
Jean-Paul Loubes
E-book
4,99 €