Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Je ne voulais pas du monde, je ne voulais pas du mariage. L'idée d'être déflorée par un homme s'apparentait pour moi à subir un viol. Je ne voulais...
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" Je ne voulais pas du monde, je ne voulais pas du mariage. L'idée d'être déflorée par un homme s'apparentait pour moi à subir un viol. Je ne voulais pas être violée. Je ne voulais pas entrer dans les tribulations, les faiblesses, les jouissances de la chair. Je ne voulais pas être forcée au plaisir ni à la fécondation. Je ne voulais pas me sentir assujettie au droit conjugal ni assujettie aux besoins de ma propre chair. Je voulais demeurer hors du monde charnel le plus qu'il m'était possible... "
En 1323, une jeune Béguine écrit en secret l'histoire tourmentée de sa vie. Elle appartient à la communauté de ces persécutés qui, dans le Midi, soutiennent les Franciscains Spirituels, tous déclarés " hérétiques ", tous condamnés au bûcher.
Elle vit cachée avec l'un d'eux, Frère Vincent, et l'aime de cet amour particulier, qui mêle visions mystiques et Pur Amour. Fuyant de lieu en lieu l'Inquisition, elle sait son arrestation imminente et inévitable.
Avec La Béguine, Suzanne Bernard poursuit son exploration des hors-la-loi. S'appuyant sur une recherche historique tant minutieuse que rigoureuse, elle fait revivre un épisode oublié de notre Moyen Age qui, face à l'Inquisition, représente un formidable élan de résistance populaire.
Sa trilogie médiévale, La Malevie, La Grande Errance, La Malemort située dans les mêmes lieux, a paru chez Stock.