La beauté de la haine. Essais de misologie littéraire

Par : Jan Miernowski

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  • Nombre de pages280
  • PrésentationBroché
  • Poids0.4 kg
  • Dimensions15,2 cm × 22,0 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-600-01763-3
  • EAN9782600017633
  • Date de parution14/03/2014
  • CollectionHistoire des idées et critique
  • ÉditeurDroz

Résumé

Comment la haine peut-elle être belle? Ce livre ne cherche pas à justifier moralement une passion aussi abjecte, mais à comprendre la haine la plus extrême, la plus pure, celle qui n'a cure des raisons politiques, économiques et psychologiques pour s'épanouir en ravages meurtriers. Afin de saisir cette haine autosuffisante et autotélique, Jan Miernowski propose de la regarder comme un principe esthétique qui affleure d'une façon intermittente, mais toujours fort significative, entre la pré- et la postmodernité.
La haine devient notamment le moteur de la création artistique dans la poésie antérotique de la Renaissance et dans les pamphlets les plus corrosifs des guerres de religion ; elle s'affirme face au tragique chez. Corneille ou Racine ; elle joue le rôle de catalyseur de la conscience littéraire chez Rousseau ou d'un sublime pervers chez Céline ; et enfin, elle se pose en tant qu'objet d'art à part entière, heureusement pastichée et parodiée par le roman qui nous est contemporain.
En invoquant la haine qui a ravagé son pays, Wistawa Szymborska avoue avec un sourire empreint d'ironie : "Inutile de se leurrer / elle sait aussi faire du beau...". Prenons le poète au mot. Oui, la haine sait, littéralement. faire du beau. Mais elle n'a, en cela, aucun mérite. C'est plutôt la littérature qui détient des capacités inouïes à comprendre et à conjurer le monde.
Comment la haine peut-elle être belle? Ce livre ne cherche pas à justifier moralement une passion aussi abjecte, mais à comprendre la haine la plus extrême, la plus pure, celle qui n'a cure des raisons politiques, économiques et psychologiques pour s'épanouir en ravages meurtriers. Afin de saisir cette haine autosuffisante et autotélique, Jan Miernowski propose de la regarder comme un principe esthétique qui affleure d'une façon intermittente, mais toujours fort significative, entre la pré- et la postmodernité.
La haine devient notamment le moteur de la création artistique dans la poésie antérotique de la Renaissance et dans les pamphlets les plus corrosifs des guerres de religion ; elle s'affirme face au tragique chez. Corneille ou Racine ; elle joue le rôle de catalyseur de la conscience littéraire chez Rousseau ou d'un sublime pervers chez Céline ; et enfin, elle se pose en tant qu'objet d'art à part entière, heureusement pastichée et parodiée par le roman qui nous est contemporain.
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