La babel criminologique. Formation et recherche sur le phénomène criminel: sortir de l'exception française?
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages296
- PrésentationBroché
- Poids0.415 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-296-10882-0
- EAN9782296108820
- Date de parution01/12/2009
- CollectionCriminologie
- ÉditeurL'Harmattan
- PréfacierRobert Cario
Résumé
Le 3 février 2009, se sont réunies au siège du CNRS plus de 200 personnes de disciplines académiques, de professions et de sensibilités politiques fort diverses pour débattre, dans le respect de chacune et de chacun, des besoins de notre pays en matière de formation et de recherche scientifiques sur le phénomène criminel et son contrôle. Martine Herzog-Evans a bien exprimé les enjeux de cette rencontre : nous ne savons pas nécessairement ce qu'est un criminologue ; il reste à définir ce que devrait être l'enseignement minimal ; nous nous heurtons à de fortes résistances et de la faculté et des praticiens ; nous ne sommes pas au niveau face aux Canadiens ; nous avons à lutter contre le risque de politisation ; mais, dans le même temps, il nous faut éviter tel choix politique ou tel autre ; il y aura une difficile phase de transition, ce qui se manifestera notamment quant à la pratique, quant à l'organisation des études, quant à la recherche et aux thèses ; la tentation de demi mesures s'est d'ailleurs exprimée ; celle d'imposer un contenu, d'écarter les uns ou les autres, de marquer les territoires aussi, hélas. Les communications sollicitées et spontanées reproduites ici devraient aider à la mise en place, dans les mois qui viennent, d'une conférence universitaire de criminologie, permanente, meilleur moyen, sans doute, de conjurer la malédiction qui semble frapper la criminologie en France.
Le 3 février 2009, se sont réunies au siège du CNRS plus de 200 personnes de disciplines académiques, de professions et de sensibilités politiques fort diverses pour débattre, dans le respect de chacune et de chacun, des besoins de notre pays en matière de formation et de recherche scientifiques sur le phénomène criminel et son contrôle. Martine Herzog-Evans a bien exprimé les enjeux de cette rencontre : nous ne savons pas nécessairement ce qu'est un criminologue ; il reste à définir ce que devrait être l'enseignement minimal ; nous nous heurtons à de fortes résistances et de la faculté et des praticiens ; nous ne sommes pas au niveau face aux Canadiens ; nous avons à lutter contre le risque de politisation ; mais, dans le même temps, il nous faut éviter tel choix politique ou tel autre ; il y aura une difficile phase de transition, ce qui se manifestera notamment quant à la pratique, quant à l'organisation des études, quant à la recherche et aux thèses ; la tentation de demi mesures s'est d'ailleurs exprimée ; celle d'imposer un contenu, d'écarter les uns ou les autres, de marquer les territoires aussi, hélas. Les communications sollicitées et spontanées reproduites ici devraient aider à la mise en place, dans les mois qui viennent, d'une conférence universitaire de criminologie, permanente, meilleur moyen, sans doute, de conjurer la malédiction qui semble frapper la criminologie en France.