Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La présentation traditionnelle des rapports entre droit civil et droit administratif se résume souvent à l'étude de l'application du droit civil par...
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La présentation traditionnelle des rapports entre droit civil et droit administratif se résume souvent à l'étude de l'application du droit civil par le juge administratif. Or, les rapports entretenus par ces deux disciplines juridiques vont bien au-delà. En effet, à l'image des emprunts d'une langue à une autre, il existe aussi des emprunts juridiques. Il y a emprunt lorsqu'une discipline juridique exprime, explicitement ou implicitement, la volonté de s'inspirer d'une autre pour créer ou systématiser ses propres règles. Tout phénomène d'emprunt, en enrichissant un corps de règles, contribue donc à la création du droit. L'utilisation du droit civil par le droit administratif justifie alors une approche historique : elle invite à restituer la généalogie des règles et des concepts du droit administratif. Les emprunts faits au droit civil remplissent ainsi deux fonctions : en premier lieu, ils favorisent le progrès de la technique juridique du droit administratif ; en second lieu, ils permettent d'assouvir en droit positif la réalisation de buts idéologiques. Dans les deux cas, l'utilisation du droit civil est un procédé discrétionnaire : le droit civil est utilisé non parce qu'il s'impose, mais parce qu'il est choisi, tant par le juge administratif que par les auteurs de la doctrine publiciste. Ces derniers ne s'inspirent du droit civil que si le droit administratif en manifeste le besoin. Parce que le juge administratif reste maître de ses emprunts, l'utilisation du droit civil ne remet donc pas en cause l'autonomie du droit administratif. Ce n'est pas le moindre des mérites de tels emprunts que de mettre en avant les origines civilistes du droit administratif tout en révélant la souveraineté de ce dernier dans le choix de ses sources d'inspiration.
Sommaire
L'UTILISATION DU DROIT CIVIL, INSTRUMENT DE PROGRÈS AU SERVICE DE LA TECHNIQUE JURIDIQUE DU DROIT ADMINISTRATIF
L'utilisation du droit civil, instrument pour le juge administratif au service de l'élaboration des règles du droit administratif
Un but précis : le comblement des lacunes du droit administratif
Un domaine spécifique : les rapports d'obligation en matière administrative
L'utilisation du droit civil, instrument pour la doctrine au service de la systématisation des règles du droit administratif
Le droit civil, modèle transitoire du droit administratif pour la doctrine
Le droit civil, langage permanent du droit administratif pour la doctrine
L'UTILISATION DU DROIT CIVIL, EXPRESSION D'UN PARTI PRIS IDÉOLOGIQUE EN DROIT ADMINISTRATIF
L'utilisation du droit civil et l'idéologie de l'équilibre en droit administratif
L'utilisation du droit civil, instrument de promotion des droits des administrés
L'utilisation du droit civil, instrument de protection des prérogatives de la puissance publique
L'utilisation du droit civil et l'idéologie de l'autonomie du droit administratif
L'utilisation du droit civil, expression d'une remise en cause de l'autonomie du droit administratif
L'utilisation du droit civil, expression d'un renforcement de l'autonomie du droit administratif