De manière ou d'autre, l'être est toujours dit et ce dit ne va pas sans un dire qui est proposition faite à autrui, exposition de l'un à l'autre, l'un-pour-l'autre où prend corps la structure formelle du signe. Dès lors que la signification trouve sa concrétisation par excellence dans mon rapport à autrui comme visage portant la trace de l'infini, l'être lui-même en reçoit-il son sens et peut-il être compris depuis l'autrement qu'être? Et si cette analyse du sens relève de ce que Levinas nomme l'intrigue de l'infini, ne permet-elle pas encore d'entendre le mot "Dieu" indépendamment de toute ontologie comme de toute théologie.
De manière ou d'autre, l'être est toujours dit et ce dit ne va pas sans un dire qui est proposition faite à autrui, exposition de l'un à l'autre, l'un-pour-l'autre où prend corps la structure formelle du signe. Dès lors que la signification trouve sa concrétisation par excellence dans mon rapport à autrui comme visage portant la trace de l'infini, l'être lui-même en reçoit-il son sens et peut-il être compris depuis l'autrement qu'être? Et si cette analyse du sens relève de ce que Levinas nomme l'intrigue de l'infini, ne permet-elle pas encore d'entendre le mot "Dieu" indépendamment de toute ontologie comme de toute théologie.