L'oeuvre-fleur de Marcel Proust. Tome 3, L'ogive arabe de Venise

Par : Thierry Marin
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  • Nombre de pages658
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.995 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 3,5 cm
  • ISBN978-2-343-25260-5
  • EAN9782343252605
  • Date de parution14/01/2022
  • CollectionCritiques littéraires
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce livre est le troisième et dernier tome d'un travail analysant le roman proustien comme une composition végétale, modulant à toutes ses échelles les variations autour d'une figure germinale : la poussée de l'épine rose jaillissant par le milieu de deux épines blanches dans le raidillon de Tansonville, trouvant dans les clochers de Martinville son équivalent architectural. Le roman proustien se compose comme un "grimoire compliqué et fleuri" modulant ses "impressions obscures" , dont les réminiscences ne sont qu'un cas particulier.
Une nouvelle syntaxe narrative s'invente, de tonalité végétale, pour articuler les parties et le tout : c'est le même germe floral de la fusée rose qui se répète à toutes les échelles de la narration. La conclusion s'interroge ici sur les principes que le roman proustien a imposés à cette recherche : c'est sa grande modernité que de doubler son écriture, chemin faisant, d'une réflexion sur ses propres gestes
Ce livre est le troisième et dernier tome d'un travail analysant le roman proustien comme une composition végétale, modulant à toutes ses échelles les variations autour d'une figure germinale : la poussée de l'épine rose jaillissant par le milieu de deux épines blanches dans le raidillon de Tansonville, trouvant dans les clochers de Martinville son équivalent architectural. Le roman proustien se compose comme un "grimoire compliqué et fleuri" modulant ses "impressions obscures" , dont les réminiscences ne sont qu'un cas particulier.
Une nouvelle syntaxe narrative s'invente, de tonalité végétale, pour articuler les parties et le tout : c'est le même germe floral de la fusée rose qui se répète à toutes les échelles de la narration. La conclusion s'interroge ici sur les principes que le roman proustien a imposés à cette recherche : c'est sa grande modernité que de doubler son écriture, chemin faisant, d'une réflexion sur ses propres gestes