L'islam sera spirituel ou ne sera plus
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- Nombre de pages217
- PrésentationBroché
- Poids0.3 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-02-096972-7
- EAN9782020969727
- Date de parution26/03/2009
- CollectionLa couleur des idées
- ÉditeurSeuil
Résumé
L'islam serait inconciliable avec la modernité, à moins de se repenser sur des bases rationalistes? Se différenciant de cette position majoritaire chez les penseurs contemporains, musulmans ou non, Eric Geoffroy appelle à une voie plus radicale, celle d'une refonte du sens: non plus se limiter à l'horizon de la "réforme", du droit notamment, mais s'efforcer de saisir, par la spiritualité, les données de la révélation coranique. Cet ijtihâd spirituel, promu par les soufis depuis l'époque médiévale, est seul capable d'interrompre le processus de sclérose qui a fini par générer une véritable inversion des valeurs islamiques initiales. Tel un noyau en fusion, il a le pouvoir de vivifier l'écorce de la forme religieuse, en réévaluant les rapports entre raison et supra-raison, entre Loi et esprit de la Loi. Dans notre contexte de mondialisation et de postmodernité, cette "révolution" du sens islamique se doit de convoquer également la pensée occidentale. Et cela d'autant plus que le ciel de la spiritualité s'est aujourd'hui refermé: en "Orient" où l'on instrumentalise la religion, en Occident où le nihilisme produit l'errance morale. Le soufisme ne pourrait-il dès lors constituer une alternative au "désenchantement du monde"?
L'islam serait inconciliable avec la modernité, à moins de se repenser sur des bases rationalistes? Se différenciant de cette position majoritaire chez les penseurs contemporains, musulmans ou non, Eric Geoffroy appelle à une voie plus radicale, celle d'une refonte du sens: non plus se limiter à l'horizon de la "réforme", du droit notamment, mais s'efforcer de saisir, par la spiritualité, les données de la révélation coranique. Cet ijtihâd spirituel, promu par les soufis depuis l'époque médiévale, est seul capable d'interrompre le processus de sclérose qui a fini par générer une véritable inversion des valeurs islamiques initiales. Tel un noyau en fusion, il a le pouvoir de vivifier l'écorce de la forme religieuse, en réévaluant les rapports entre raison et supra-raison, entre Loi et esprit de la Loi. Dans notre contexte de mondialisation et de postmodernité, cette "révolution" du sens islamique se doit de convoquer également la pensée occidentale. Et cela d'autant plus que le ciel de la spiritualité s'est aujourd'hui refermé: en "Orient" où l'on instrumentalise la religion, en Occident où le nihilisme produit l'errance morale. Le soufisme ne pourrait-il dès lors constituer une alternative au "désenchantement du monde"?