Un éblouissement sans fin. La poésie dans le soufisme
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- Nombre de pages359
- PrésentationBroché
- Poids0.365 kg
- Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
- ISBN978-2-02-109641-5
- EAN9782021096415
- Date de parution18/09/2014
- CollectionLes dieux et les hommes
- ÉditeurSeuil
- PréfacierKhaled Bentounès
Résumé
La poésie partage avec la mystique une même relation à l'ineffable, le recours aux symboles et à l'ambiguïté du langage. Elle permet de suggérer des réalités spirituelles que la raison ordinaire ne peut formuler. Ainsi développe-t-elle les thèmes doctrinaux du soufisme avec la subtilité nécessaire. Ainsi les maîtres soufis y expriment-ils les paradoxes vécus au cours de leur voyage initiatique. Mais la poésie n'est pas qu'un lieu d'expression mystique et de profusion de sens : elle ouvre l'âme humaine aux divers aspects et degrés de l'expérience intérieure ; plus encore, elle constitue le moule dans lequel celle-ci peut s'incarner.
Cela tient à ce qu'elle entrelace les deux voies complémentaires pour cheminer vers Dieu : évocation de la Beauté et gnose. Mais aussi au fait que les poèmes transmis ont été inspirés aux cheikhs, comme le Coran a été révélé à Muhammad. En réactualisant la parole primordiale, le poème conduit donc à la réalisation majeure de l'humain : l'union à Dieu. Alors que les Dîwân, recueils poétiques, sont des mondes en soi opposant des modalités d'accès aux intrus, ce livre, poèmes commentés à l'appui, nous en fournit des clés.
On comprend ainsi comment la poésie soufie, qui vise à éveiller les consciences par le paradoxe et l'illumination, échappait au mode de pensée normatif des docteurs de la Loi et a provoqué leur censure.
Cela tient à ce qu'elle entrelace les deux voies complémentaires pour cheminer vers Dieu : évocation de la Beauté et gnose. Mais aussi au fait que les poèmes transmis ont été inspirés aux cheikhs, comme le Coran a été révélé à Muhammad. En réactualisant la parole primordiale, le poème conduit donc à la réalisation majeure de l'humain : l'union à Dieu. Alors que les Dîwân, recueils poétiques, sont des mondes en soi opposant des modalités d'accès aux intrus, ce livre, poèmes commentés à l'appui, nous en fournit des clés.
On comprend ainsi comment la poésie soufie, qui vise à éveiller les consciences par le paradoxe et l'illumination, échappait au mode de pensée normatif des docteurs de la Loi et a provoqué leur censure.
La poésie partage avec la mystique une même relation à l'ineffable, le recours aux symboles et à l'ambiguïté du langage. Elle permet de suggérer des réalités spirituelles que la raison ordinaire ne peut formuler. Ainsi développe-t-elle les thèmes doctrinaux du soufisme avec la subtilité nécessaire. Ainsi les maîtres soufis y expriment-ils les paradoxes vécus au cours de leur voyage initiatique. Mais la poésie n'est pas qu'un lieu d'expression mystique et de profusion de sens : elle ouvre l'âme humaine aux divers aspects et degrés de l'expérience intérieure ; plus encore, elle constitue le moule dans lequel celle-ci peut s'incarner.
Cela tient à ce qu'elle entrelace les deux voies complémentaires pour cheminer vers Dieu : évocation de la Beauté et gnose. Mais aussi au fait que les poèmes transmis ont été inspirés aux cheikhs, comme le Coran a été révélé à Muhammad. En réactualisant la parole primordiale, le poème conduit donc à la réalisation majeure de l'humain : l'union à Dieu. Alors que les Dîwân, recueils poétiques, sont des mondes en soi opposant des modalités d'accès aux intrus, ce livre, poèmes commentés à l'appui, nous en fournit des clés.
On comprend ainsi comment la poésie soufie, qui vise à éveiller les consciences par le paradoxe et l'illumination, échappait au mode de pensée normatif des docteurs de la Loi et a provoqué leur censure.
Cela tient à ce qu'elle entrelace les deux voies complémentaires pour cheminer vers Dieu : évocation de la Beauté et gnose. Mais aussi au fait que les poèmes transmis ont été inspirés aux cheikhs, comme le Coran a été révélé à Muhammad. En réactualisant la parole primordiale, le poème conduit donc à la réalisation majeure de l'humain : l'union à Dieu. Alors que les Dîwân, recueils poétiques, sont des mondes en soi opposant des modalités d'accès aux intrus, ce livre, poèmes commentés à l'appui, nous en fournit des clés.
On comprend ainsi comment la poésie soufie, qui vise à éveiller les consciences par le paradoxe et l'illumination, échappait au mode de pensée normatif des docteurs de la Loi et a provoqué leur censure.