L'instrument de musique. Une étude philosophique

Par : Bernard Sève

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  • Nombre de pages370
  • PrésentationBroché
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,5 cm
  • ISBN978-2-02-101184-5
  • EAN9782021011845
  • Date de parution21/03/2013
  • CollectionL'ordre philosophique
  • ÉditeurSeuil

Résumé

L’humanité a inventé environ 12 000 types différents d’instruments de musique, chacun exprimant une facette de l’imagination humaine. Mais on s’étonne que de ce que la philosophie néglige cet objet, dont se sont emparés acousticiens, musicologues, ethnomusicologues et historiens. Relevant le défi d’une exploration philosophique, Bernard Sève défend la thèse originale de la « condition organologique de la musique » : la musique n’est complètement elle-même que lorsqu’elle se sert d’instruments ; la musique, d’une certaine façon, « commence » avec l’instrument.
Mais à condition d’ajouter que l’instrument n’est rien sans l’instrumentiste qui le met en œuvre. On peut alors distinguer deux corps de l’instrument : son corps physique, qui peut produire toutes sortes de bruits, et son corps musical, qui ne produit que les sons musicaux voulus ; réciproquement, le musicien qui apprend à jouer d’un instrument transforme son corps physique naturel en corps musicien.
Bernard Sève étudie enfin les rapports entre l’instrument et le temps et propose une ontologie de l’œuvre musicale dans laquelle l’instrument joue un rôle essentiel. L’instrument de musique n’est totalement lui-même que lorsqu’il joue, et l’œuvre musicale n’est totalement elle-même que lorsqu’elle est effectivement jouée. Et la musique est le seul art dont les instruments sont utilisés tout au long de la réalisation de l’œuvre : une fois la toile achevée, le peintre n’a plus besoin de son pinceau, mais, la partition terminée, le musicien a plus que jamais besoin des instruments…
L’humanité a inventé environ 12 000 types différents d’instruments de musique, chacun exprimant une facette de l’imagination humaine. Mais on s’étonne que de ce que la philosophie néglige cet objet, dont se sont emparés acousticiens, musicologues, ethnomusicologues et historiens. Relevant le défi d’une exploration philosophique, Bernard Sève défend la thèse originale de la « condition organologique de la musique » : la musique n’est complètement elle-même que lorsqu’elle se sert d’instruments ; la musique, d’une certaine façon, « commence » avec l’instrument.
Mais à condition d’ajouter que l’instrument n’est rien sans l’instrumentiste qui le met en œuvre. On peut alors distinguer deux corps de l’instrument : son corps physique, qui peut produire toutes sortes de bruits, et son corps musical, qui ne produit que les sons musicaux voulus ; réciproquement, le musicien qui apprend à jouer d’un instrument transforme son corps physique naturel en corps musicien.
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