Coup de coeur
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages327
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions12,0 cm × 22,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN2-7427-5885-2
  • EAN9782742758852
  • Date de parution11/01/2006
  • CollectionBleu
  • ÉditeurActes Sud
  • TraducteurGilles Gauthier

Résumé

Connaissez-vous Alaa El Aswany ? C'est un véritable phénomène, avec cent mille exemplaires de L'Immeuble Yacoubian vendus en quelques mois, un film en cours de tournage avec une grande mobilisation de moyens et d'acteurs célèbres. Très vite, poussé par la rumeur, le livre s'est répandu dans le monde arabe, a été traduit en anglais, et le voici aujourd'hui en français. L'auteur est un vrai Egyptien, enraciné dans la terre noire du Nil, de la même veine que Naguib Mahfouz.
Il pose un regard tendre, affectueux, plein de pitié et de compréhension sur ses personnages qui se débattent tous, riches et pauvres, bons et méchants, dans le même piège. Il ne juge pas, mais préfère nous montrer les espoirs puis la révolte de Taha, le jeune islamiste qui rêvait de devenir policier ; l'amertume et le mal de vivre de Hatem, homosexuel dans une société qui lui permet de jouir mais lui interdit le respect de l'amour ; il nous fait partager la nostalgie d'un passé révolu du vieil aristocrate Zaki ; l'affairisme louche mêlé de bigoterie et de lubricité d'Azzam ; la dérive de la belle et pauvre Bous-saïna, tout cela à l'ombre inquiétante du Grand Homme, de ses polices et de ses sbires de haut vol comme l'appa-ratchik El-Fawli, et à celle non moins inquiétante d'un islam de combat, qui semble être la seule issue pour une jeunesse à qui l'on n'a laissé aucun autre espoir.
Alaa El Aswany ne cherche pas le scandale. Il nous dit simplement que le roi est nu. Il nous montre ce que chacun peut voir autour de lui mais que seule la littérature rend vraiment visible. Nous comprenons un peu mieux comment va l'Egypte, certes, mais aussi comment va le monde et - peut-être également - pourquoi explosent les bombes...
Connaissez-vous Alaa El Aswany ? C'est un véritable phénomène, avec cent mille exemplaires de L'Immeuble Yacoubian vendus en quelques mois, un film en cours de tournage avec une grande mobilisation de moyens et d'acteurs célèbres. Très vite, poussé par la rumeur, le livre s'est répandu dans le monde arabe, a été traduit en anglais, et le voici aujourd'hui en français. L'auteur est un vrai Egyptien, enraciné dans la terre noire du Nil, de la même veine que Naguib Mahfouz.
Il pose un regard tendre, affectueux, plein de pitié et de compréhension sur ses personnages qui se débattent tous, riches et pauvres, bons et méchants, dans le même piège. Il ne juge pas, mais préfère nous montrer les espoirs puis la révolte de Taha, le jeune islamiste qui rêvait de devenir policier ; l'amertume et le mal de vivre de Hatem, homosexuel dans une société qui lui permet de jouir mais lui interdit le respect de l'amour ; il nous fait partager la nostalgie d'un passé révolu du vieil aristocrate Zaki ; l'affairisme louche mêlé de bigoterie et de lubricité d'Azzam ; la dérive de la belle et pauvre Bous-saïna, tout cela à l'ombre inquiétante du Grand Homme, de ses polices et de ses sbires de haut vol comme l'appa-ratchik El-Fawli, et à celle non moins inquiétante d'un islam de combat, qui semble être la seule issue pour une jeunesse à qui l'on n'a laissé aucun autre espoir.
Alaa El Aswany ne cherche pas le scandale. Il nous dit simplement que le roi est nu. Il nous montre ce que chacun peut voir autour de lui mais que seule la littérature rend vraiment visible. Nous comprenons un peu mieux comment va l'Egypte, certes, mais aussi comment va le monde et - peut-être également - pourquoi explosent les bombes...

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Fabrice Decitre Part-Dieu
5/5
L'une de mes lectures préférées
L'immeuble Yacoubian est un bâtiment du centre ville du Caire regroupant une multitude d'occupants aux profils les plus divers. A travers les problèmes de ces habitants, nous decouvrons l'ensemble des plaies et des tabous du monde arabe : un jeune diplomé attiré par l'intégrisme, une jeune femme voulant travailler tout en faisant face aux avances de son patron, l'homosexualité, la religion, la corruption.
L'immeuble Yacoubian est un bâtiment du centre ville du Caire regroupant une multitude d'occupants aux profils les plus divers. A travers les problèmes de ces habitants, nous decouvrons l'ensemble des plaies et des tabous du monde arabe : un jeune diplomé attiré par l'intégrisme, une jeune femme voulant travailler tout en faisant face aux avances de son patron, l'homosexualité, la religion, la corruption.
  • Passionnant
  • XXe siècle
  • Amour
  • Homosexualité
  • Le Caire
  • Bouleversant
  • Intégrisme

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.9/5
sur 32 notes dont 2 avis lecteurs
Une découverte
J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a incitée à lire ensuite Chicago, tout aussi bon, du même auteur. C'est un livre très bien écrit qui nous propose une galerie de personnages très intéressants. Emouvant et drôle à la fois, il est à lire absolument.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a incitée à lire ensuite Chicago, tout aussi bon, du même auteur. C'est un livre très bien écrit qui nous propose une galerie de personnages très intéressants. Emouvant et drôle à la fois, il est à lire absolument.
  • Emouvant
  • Attendrissant
Chronique sociale
« Ce pays n’est pas notre pays, Taha, c’est le pays de ceux qui ont de l’argent. Si tu avais eu deux mille livres et que tu les avais données en bakchich personne ne t’aurait demandé le métier de ton père. Gagne de l’argent, Taha, tu auras tout ce que voudras mais si tu restes pauvre on te marchera dessus. » Bien plus qu’un simple roman, l’immeuble Yacoubian est une chronique de vie au Caire, où les habitants de cet immeuble représentent la société égyptienne actuelle (enfin, celle de l’ère Moubarak) dans un contexte socio-politique de plus en plus troublé Roman choral où foisonnent une diversité d’individu, l’immeuble Yacoubian réussit à faire entrer le lecteur dans ce microcosme sans porter le moindre jugement sur les uns ou les autres, sur les faits, et sur les chemins que nos personnages empreintent. La société égyptienne est exsangue ; la corruption se cache à peine, la jeunesse est tiraillée entre un désir de liberté légitime, et une emprise de plus en plus forte des valeurs islamistes. Les violences policières, le manque de travail, de perspectives creusent le lit du fondamentalisme religieux, et de ses horreurs L’auteur, a parfaitement su mettre cet aspect en valeur avec le juste ton, et la bonne distance pour laisser le lecteur à ses révoltes, et ses interrogations, sans l’influencer . Chacun est inexorablement entrainé vers l’abîme, qui vers la débauche, qui vers la violence, qui vers la solitude, qui vers le secret et l’hypocrisie. Personne n’est heureux. Même dans leurs excès, nos personnages, sont finalement nettement plus à plaindre qu’à blâmer. Chacun est touchant dans ses faiblesses et ses aspirations non assouvies. Voilà une bien agréable découverte ; nul doute que je relierai prochainement Alaa El Aswany.
« Ce pays n’est pas notre pays, Taha, c’est le pays de ceux qui ont de l’argent. Si tu avais eu deux mille livres et que tu les avais données en bakchich personne ne t’aurait demandé le métier de ton père. Gagne de l’argent, Taha, tu auras tout ce que voudras mais si tu restes pauvre on te marchera dessus. » Bien plus qu’un simple roman, l’immeuble Yacoubian est une chronique de vie au Caire, où les habitants de cet immeuble représentent la société égyptienne actuelle (enfin, celle de l’ère Moubarak) dans un contexte socio-politique de plus en plus troublé Roman choral où foisonnent une diversité d’individu, l’immeuble Yacoubian réussit à faire entrer le lecteur dans ce microcosme sans porter le moindre jugement sur les uns ou les autres, sur les faits, et sur les chemins que nos personnages empreintent. La société égyptienne est exsangue ; la corruption se cache à peine, la jeunesse est tiraillée entre un désir de liberté légitime, et une emprise de plus en plus forte des valeurs islamistes. Les violences policières, le manque de travail, de perspectives creusent le lit du fondamentalisme religieux, et de ses horreurs L’auteur, a parfaitement su mettre cet aspect en valeur avec le juste ton, et la bonne distance pour laisser le lecteur à ses révoltes, et ses interrogations, sans l’influencer . Chacun est inexorablement entrainé vers l’abîme, qui vers la débauche, qui vers la violence, qui vers la solitude, qui vers le secret et l’hypocrisie. Personne n’est heureux. Même dans leurs excès, nos personnages, sont finalement nettement plus à plaindre qu’à blâmer. Chacun est touchant dans ses faiblesses et ses aspirations non assouvies. Voilà une bien agréable découverte ; nul doute que je relierai prochainement Alaa El Aswany.
Au soir d'Alexandrie
4/5
Alaa El Aswany
E-book
17,99 €
J'ai couru vers le Nil
5/5
5/5
Alaa El Aswany
E-book
9,99 €
L'Immeuble Yacoubian
4.3/5
3.9/5
Alaa El Aswany
E-book
8,99 €
Automobile Club d'Egypte
4/5
4.3/5
Alaa El Aswany
E-book
11,99 €
Le syndrome de la dictature
Alaa El Aswany
E-book
7,99 €
Chicago
3/5
3.3/5
Alaa El Aswany
E-book
9,49 €
Chicago
3/5
3.3/5
Alaa El Aswany
Poche
10,20 €