Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En février 1910, un jeune homme russe de 23 ans, très fortuné, Sergueï Pankejeff, vient consulter Freud. Une névrose extrêmement grave le rend incapable...
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En février 1910, un jeune homme russe de 23 ans, très fortuné, Sergueï Pankejeff, vient consulter Freud. Une névrose extrêmement grave le rend incapable de résoudre les problèmes les plus simples de l’existence, tels que s’habiller tout seul ; de même, il souffre de troubles intestinaux permanents et notamment d’une constipation chronique. La cure va durer plusieurs années ; ce sera la plus longue relatée par Freud, et elle déchaînera l’intérêt des psychanalystes, rendant son patient immédiatement célèbre. L’Homme aux loups s’inscrit sur fond de rivalité entre Freud et Jung, mais c’est surtout le livre de l’analyse d’un rêve presque aussi important que celui de « l’injection faite à Irma » (L’Interprétation des rêves), un rêve qui débouche sur la thématique de la castration et sur la reconstitution d’une scène à laquelle Pankejeff, alors âgé de dix-huit mois, avait assisté et que l’on nommera plus tard « scène primitive » : le coït de ses parents, événement incompréhensible sur le moment et source après coup d’une terreur archaïque.