L'Evaluation Des Eleves. De La Fabrication De L'Excellence A La Regulation Des Apprentissages : Entre Deux Logiques
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- Nombre de pages219
- PrésentationBroché
- Poids0.375 kg
- Dimensions16,0 cm × 23,9 cm × 1,5 cm
- ISBN2-8041-2613-7
- EAN9782804126131
- Date de parution01/01/1999
- CollectionPédagogies en développement
- ÉditeurDe Boeck
Résumé
L'évaluation des élèves est au principe de la fabrication des classements, dont dépendent la réussite ou l'échec scolaires, qui commandent à leur tour l'orientation, la sélection ou la certification. A cette logique traditionnelle s'oppose, depuis les années 1970, une logique de la régulation des apprentissages, l'évaluation devenant formative, dans le cadre d'une pédagogie différenciée. Cette seconde logique reste encore marginale. Y a-t-il des raisons de penser qu'elle prendra un jour la place principale, que l'évaluation certificative en deviendra un simple corollaire, que les décisions d'orientation prolongeront les stratégies de différenciation ? Pour aller dans ce sens, il faut passer d'une évaluation orientée vers la mesure à une évaluation orientée vers la régulation et la communication, mais aussi lier intimement didactique, différenciation de l'enseignement et observation formative. Cela ne va pas sans mettre en question le contrat pédagogique, la gestion de classe, les modes de communication entre enseignants et apprenants, la nature du curriculum et de l'excellence scolaire. Ce livre tente d'explorer ces diverses facettes, dans une perspective systémique et sociologique. Il n'adopte pas pour autant le point de vue de Sirius : l'évaluation est constamment reliée à la lutte contre l'échec scolaire, qui est le véritable enjeu et la principale raison de toute innovation en matière d'évaluation. Et les pratiques sont situées dans leur tension entre des modèles idéaux et les contraintes de l'organisation scolaire et de la vie quotidienne
en classe. Les deux logiques qui s'opposent sont condamnées à coexister. La seule véritable façon de les réconcilier est de fabriquer moins d'inégalités. De la sorte, la main droite de l'évaluateur n'aura plus à ignorer ce que fait sa main gauche.
L'évaluation des élèves est au principe de la fabrication des classements, dont dépendent la réussite ou l'échec scolaires, qui commandent à leur tour l'orientation, la sélection ou la certification. A cette logique traditionnelle s'oppose, depuis les années 1970, une logique de la régulation des apprentissages, l'évaluation devenant formative, dans le cadre d'une pédagogie différenciée. Cette seconde logique reste encore marginale. Y a-t-il des raisons de penser qu'elle prendra un jour la place principale, que l'évaluation certificative en deviendra un simple corollaire, que les décisions d'orientation prolongeront les stratégies de différenciation ? Pour aller dans ce sens, il faut passer d'une évaluation orientée vers la mesure à une évaluation orientée vers la régulation et la communication, mais aussi lier intimement didactique, différenciation de l'enseignement et observation formative. Cela ne va pas sans mettre en question le contrat pédagogique, la gestion de classe, les modes de communication entre enseignants et apprenants, la nature du curriculum et de l'excellence scolaire. Ce livre tente d'explorer ces diverses facettes, dans une perspective systémique et sociologique. Il n'adopte pas pour autant le point de vue de Sirius : l'évaluation est constamment reliée à la lutte contre l'échec scolaire, qui est le véritable enjeu et la principale raison de toute innovation en matière d'évaluation. Et les pratiques sont situées dans leur tension entre des modèles idéaux et les contraintes de l'organisation scolaire et de la vie quotidienne
en classe. Les deux logiques qui s'opposent sont condamnées à coexister. La seule véritable façon de les réconcilier est de fabriquer moins d'inégalités. De la sorte, la main droite de l'évaluateur n'aura plus à ignorer ce que fait sa main gauche.