Pourquoi n'y-a-t-il pas d'Arabes parmi ceux que l'on appelle les « Justes parmi la nation »? C'est la question que se pose l'auteur de l'étoile jaune et le croissant, Mohammed Aïssaoui.
Ce livre s'apparente à un carnet de route, de notes, celui qu'on rempli jour après jour au fil de nos découvertes. Ici, le sujet est important, même si la question de départ ne trouve pas forcément de réponse. A travers ses recherches, l'auteur propose des pistes, notamment en ce qui concerne le directeur de la Mosquée de Paris, Si Kaddour Benghabrit. Cet homme aurait en effet eu un rôle important auprès des Juifs en fuite lors de la seconde guerre mondiale. Pas à pas, on découvre des témoignages, des archives, qui attestent (ou non) de ce rôle. Plus largement, l'auteur nous propose ses réflexions autour de la question des relations ambigües entre les Arabes et les Juifs, et sur la mémoire. Celle que l'on conserve bien au chaud au sein de nos archives, mais aussi celle de chacun d'entre nous, qui parfois se perd pour nous laisser sans réponse. La France est un pays où l'on a la chance de bénéficier de nombreuses sources d'informations papiers. Mais en ce qui concerne les témoignages, ils sont souvent plus difficiles à trouver, car pourquoi parler de son histoire si personne ne vous demande de la raconter? Est-ce trop tard maintenant?
Ce sont autant de questions que se pose l'auteur. Et même si certaines ne trouvent pas de réponse, il espère, tout comme la lectrice que je suis, qu'un jour elles seront résolues, et que parmi les 23 000 « Justes parmi la nation » apparaitront des noms d'Arabes ayant œuvré pour la survie de Juifs lors de l'Holocauste. A lire!
Pourquoi n'y-a-t-il pas d'Arabes parmi ceux que l'on appelle les « Justes parmi la nation »? C'est la question que se pose l'auteur de l'étoile jaune et le croissant, Mohammed Aïssaoui.
Ce livre s'apparente à un carnet de route, de notes, celui qu'on rempli jour après jour au fil de nos découvertes. Ici, le sujet est important, même si la question de départ ne trouve pas forcément de réponse. A travers ses recherches, l'auteur propose des pistes, notamment en ce qui concerne le directeur de la Mosquée de Paris, Si Kaddour Benghabrit. Cet homme aurait en effet eu un rôle important auprès des Juifs en fuite lors de la seconde guerre mondiale. Pas à pas, on découvre des témoignages, des archives, qui attestent (ou non) de ce rôle. Plus largement, l'auteur nous propose ses réflexions autour de la question des relations ambigües entre les Arabes et les Juifs, et sur la mémoire. Celle que l'on conserve bien au chaud au sein de nos archives, mais aussi celle de chacun d'entre nous, qui parfois se perd pour nous laisser sans réponse. La France est un pays où l'on a la chance de bénéficier de nombreuses sources d'informations papiers. Mais en ce qui concerne les témoignages, ils sont souvent plus difficiles à trouver, car pourquoi parler de son histoire si personne ne vous demande de la raconter? Est-ce trop tard maintenant?
Ce sont autant de questions que se pose l'auteur. Et même si certaines ne trouvent pas de réponse, il espère, tout comme la lectrice que je suis, qu'un jour elles seront résolues, et que parmi les 23 000 « Justes parmi la nation » apparaitront des noms d'Arabes ayant œuvré pour la survie de Juifs lors de l'Holocauste. A lire!