Le narrateur, écrivain cinquantenaire, s’éprend d’une libraire de neuf ans son aînée. Son attirance est partagée, leur communion d’esprit parfaite et tous deux sont libres car divorcés. Pourtant, plus leurs liens se renforcent, et plus cette femme semble s’attacher à préserver une certaine distance.
Peur de l’âge et du regard d’autrui, angoisse de la mort depuis le décès de sa mère : elle ne parvient pas à abattre les murs qui l’entourent et se réfugie dans un espace entre amitié et amour. Lui se montre patient et réceptif, tente de la convaincre qu’il reste
du temps pour le bonheur, et, faute de parvenir à la rassurer tout à fait, accepte cet amour platonique, tendre et lumineux.
Empreint de douceur et de mélancolie, ce roman donne vie à deux personnages touchants et saisis dans leur infinie complexité : aucune complaisance ni mièvrerie dans cette histoire toute de délicatesse, où deux êtres se rencontrent sans parvenir à se rapprocher totalement, séparés par le temps qui passe et par la crainte de partager leur déclin à venir. Leur reste une bulle de tendre complicité, l’éternel printemps d’une relation jamais éclose, stoppée dès ses balbutiements par peur de l’abîmer.
J’ai beaucoup aimé ce petit livre à part, où la retenue et les non-dits pavent une relation construite sur le respect de l’autre et de ses sentiments, nourrie de la simple perspective de possibilités d’autant plus belles que, jamais concrétisées, elles garderont éternellement leurs promesses.
Un joli livre, tout en retenue et en non-dits
Le narrateur, écrivain cinquantenaire, s’éprend d’une libraire de neuf ans son aînée. Son attirance est partagée, leur communion d’esprit parfaite et tous deux sont libres car divorcés. Pourtant, plus leurs liens se renforcent, et plus cette femme semble s’attacher à préserver une certaine distance.
Peur de l’âge et du regard d’autrui, angoisse de la mort depuis le décès de sa mère : elle ne parvient pas à abattre les murs qui l’entourent et se réfugie dans un espace entre amitié et amour. Lui se montre patient et réceptif, tente de la convaincre qu’il reste du temps pour le bonheur, et, faute de parvenir à la rassurer tout à fait, accepte cet amour platonique, tendre et lumineux.
Empreint de douceur et de mélancolie, ce roman donne vie à deux personnages touchants et saisis dans leur infinie complexité : aucune complaisance ni mièvrerie dans cette histoire toute de délicatesse, où deux êtres se rencontrent sans parvenir à se rapprocher totalement, séparés par le temps qui passe et par la crainte de partager leur déclin à venir. Leur reste une bulle de tendre complicité, l’éternel printemps d’une relation jamais éclose, stoppée dès ses balbutiements par peur de l’abîmer.
J’ai beaucoup aimé ce petit livre à part, où la retenue et les non-dits pavent une relation construite sur le respect de l’autre et de ses sentiments, nourrie de la simple perspective de possibilités d’autant plus belles que, jamais concrétisées, elles garderont éternellement leurs promesses.