Coup de coeur
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages464
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions12,2 cm × 18,2 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-35178-899-8
  • EAN9782351788998
  • Date de parution15/06/2023
  • CollectionTotem
  • ÉditeurGallmeister
  • TraducteurFrançois Happe

Résumé

Eté 1984 à Breathed, petite ville de l'Ohio, pétrie de ferveur religieuse et de préjugés. Le procureur Autopsy Bliss, tourmenté par la lutte entre le Bien et le Mal, publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d'un vert intense se présente devant le tribunal. Il pré- tend répondre à l'appel. Des événements inquiétants commencent alors à se produire et réveillent les superstitions.
Cet enfant est-il l'incarnation du mal ou un simple vagabond à l'âme meurtrie ? Dans le même temps, une vague de chaleur infernale s'abat sur la ville.
Eté 1984 à Breathed, petite ville de l'Ohio, pétrie de ferveur religieuse et de préjugés. Le procureur Autopsy Bliss, tourmenté par la lutte entre le Bien et le Mal, publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d'un vert intense se présente devant le tribunal. Il pré- tend répondre à l'appel. Des événements inquiétants commencent alors à se produire et réveillent les superstitions.
Cet enfant est-il l'incarnation du mal ou un simple vagabond à l'âme meurtrie ? Dans le même temps, une vague de chaleur infernale s'abat sur la ville.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Sindy K.Decitre Chambéry
5/5
Sublime
Un chef d’œuvre, magistral, splendide. L’été où tout a fondu est un roman d’apprentissage intense, sombre et dérangeant, mais dont la noirceur est émaillée d’éclats lumineux. C’est une histoire à l’allure de conte qui traite à la fois de la perte de l’innocence, du libre-arbitre et de la notion de bien et de mal. Les personnages sont travaillés, multidimensionnels, et ne nous laissent pas indifférents. Tiffany McDaniel a un talent immense, en plus d’une imagination débordante ; sa plume est magnifique, très imagée et poétique. Un livre incandescent et bouleversant, qui nous hante longtemps après avoir tourné la dernière page.
Un chef d’œuvre, magistral, splendide. L’été où tout a fondu est un roman d’apprentissage intense, sombre et dérangeant, mais dont la noirceur est émaillée d’éclats lumineux. C’est une histoire à l’allure de conte qui traite à la fois de la perte de l’innocence, du libre-arbitre et de la notion de bien et de mal. Les personnages sont travaillés, multidimensionnels, et ne nous laissent pas indifférents. Tiffany McDaniel a un talent immense, en plus d’une imagination débordante ; sa plume est magnifique, très imagée et poétique. Un livre incandescent et bouleversant, qui nous hante longtemps après avoir tourné la dernière page.
Angéla L. - 2Decitre Ecully
5/5
Un très grand roman à couper le souffle!
Avec son écriture poétique et imagée, Tiffany McDaniel nous raconte l’histoire de la famille Bliss et des habitants de Breathed durant la canicule de l’été 1984. À travers cette histoire, elle aborde le racisme et l’homophobie. Plus la chaleur de cet été augmente, plus les esprits s’échauffent. La tension monte tout au long du roman pour finir sur une fin grandiose qui vous touchera au plus profond de vous même. Ne passez pas à côté de ce roman puissant, pleins d’émotions.
Avec son écriture poétique et imagée, Tiffany McDaniel nous raconte l’histoire de la famille Bliss et des habitants de Breathed durant la canicule de l’été 1984. À travers cette histoire, elle aborde le racisme et l’homophobie. Plus la chaleur de cet été augmente, plus les esprits s’échauffent. La tension monte tout au long du roman pour finir sur une fin grandiose qui vous touchera au plus profond de vous même. Ne passez pas à côté de ce roman puissant, pleins d’émotions.
Ines

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Immense coup de coeur
Ebranlé dans sa vision manichéenne du monde depuis qu’il a contribué à une terrible erreur judiciaire, le procureur Autopsy Bliss espère s’éclaircir les idées sur les notions du Bien et du Mal en s’y confrontant personnellement. Alors qu’il vient de publier une annonce invitant le diable à venir le rencontrer, se présente un jeune garçon noir aux yeux verts qui prétend incarner le Mal. Pensant plutôt avoir affaire à un banal fugueur, Bliss l’accueille comme un fils en attendant les résultats de l’enquête lancée par le shérif : une hospitalité que ses voisins ne voient pas tous d’un bon œil, surtout lorsque, concomitamment, leur petite ville de l’Ohio se retrouve affectée, à la fois par une vague de chaleur exceptionnelle, et par une série de faits étranges, propres à échauffer davantage encore les esprits... C’est le fils cadet de Bliss, Fielding, aujourd’hui un vieil homme marginal et insociable, qui raconte tristement cette année 1984, qui, comme celle de George Orwell, devait aliéner les habitants de Breathed jusqu’à leur faire perdre tout bon sens et les placer, marionnettes manipulées par les ficelles de la peur, sous l’emprise d’un Mal d’autant plus pernicieux qu’il se cachait, sans cornes ni pieds fourchus, sous les apparences de la morale. Cet été-là, celui de ses treize ans, scinde à jamais la vie de Fielding entre un avant plein d’insouciance et un après brisé par la violence des hommes. Alors que peu à peu le drame se noue, menant l’univers familial des Bliss à la désintégration, le garçon prend brutalement la mesure de l’intolérance, du racisme et de l’homophobie, qui, sous couvert d’une foi bigote et de principes étroits, empoisonnent une certaine Amérique attachée à ses convictions bien-pensantes. Premier roman publié de l’auteur, L’été où tout a fondu a pourtant été écrit plusieurs années après Betty, le livre multi-récompensé qui a fait connaître Tiffany McDaniel. Les deux récits se déroulent dans son Ohio natal, au coeur de la « Bible Belt », ce quart sud-est américain caractérisé par la prédominance d’un protestantisme rigoriste et fondamentaliste. Tandis que Betty y dénonce les conséquences du racisme et du sexisme sur l’existence d’une jeune métisse, cette fois l’auteur en met en évidence les racines profondes. Ici le diable se cache au plus secret des convictions religieuses, sous les traits d’un prédicateur vengeur, Elohim – Dieu dans l’Ancien Testament –, qui, au nom d’une morale chrétienne archi-conservatrice et arriérée, fournit aux peurs de ses concitoyens l’éternel bouc émissaire de la différence. Ce récit initiatique, éblouissant de clairvoyance et d’empathie, qui nous parle avec tant de poésie de tolérance, d’indulgence et de compassion au fil d’une tragédie construite sur un très ancien héritage ancré au plus profond de la culture américaine, révèle, bien plus encore que Betty, une grande voix de la littérature états-unienne. Très grand coup de coeur.
Ebranlé dans sa vision manichéenne du monde depuis qu’il a contribué à une terrible erreur judiciaire, le procureur Autopsy Bliss espère s’éclaircir les idées sur les notions du Bien et du Mal en s’y confrontant personnellement. Alors qu’il vient de publier une annonce invitant le diable à venir le rencontrer, se présente un jeune garçon noir aux yeux verts qui prétend incarner le Mal. Pensant plutôt avoir affaire à un banal fugueur, Bliss l’accueille comme un fils en attendant les résultats de l’enquête lancée par le shérif : une hospitalité que ses voisins ne voient pas tous d’un bon œil, surtout lorsque, concomitamment, leur petite ville de l’Ohio se retrouve affectée, à la fois par une vague de chaleur exceptionnelle, et par une série de faits étranges, propres à échauffer davantage encore les esprits... C’est le fils cadet de Bliss, Fielding, aujourd’hui un vieil homme marginal et insociable, qui raconte tristement cette année 1984, qui, comme celle de George Orwell, devait aliéner les habitants de Breathed jusqu’à leur faire perdre tout bon sens et les placer, marionnettes manipulées par les ficelles de la peur, sous l’emprise d’un Mal d’autant plus pernicieux qu’il se cachait, sans cornes ni pieds fourchus, sous les apparences de la morale. Cet été-là, celui de ses treize ans, scinde à jamais la vie de Fielding entre un avant plein d’insouciance et un après brisé par la violence des hommes. Alors que peu à peu le drame se noue, menant l’univers familial des Bliss à la désintégration, le garçon prend brutalement la mesure de l’intolérance, du racisme et de l’homophobie, qui, sous couvert d’une foi bigote et de principes étroits, empoisonnent une certaine Amérique attachée à ses convictions bien-pensantes. Premier roman publié de l’auteur, L’été où tout a fondu a pourtant été écrit plusieurs années après Betty, le livre multi-récompensé qui a fait connaître Tiffany McDaniel. Les deux récits se déroulent dans son Ohio natal, au coeur de la « Bible Belt », ce quart sud-est américain caractérisé par la prédominance d’un protestantisme rigoriste et fondamentaliste. Tandis que Betty y dénonce les conséquences du racisme et du sexisme sur l’existence d’une jeune métisse, cette fois l’auteur en met en évidence les racines profondes. Ici le diable se cache au plus secret des convictions religieuses, sous les traits d’un prédicateur vengeur, Elohim – Dieu dans l’Ancien Testament –, qui, au nom d’une morale chrétienne archi-conservatrice et arriérée, fournit aux peurs de ses concitoyens l’éternel bouc émissaire de la différence. Ce récit initiatique, éblouissant de clairvoyance et d’empathie, qui nous parle avec tant de poésie de tolérance, d’indulgence et de compassion au fil d’une tragédie construite sur un très ancien héritage ancré au plus profond de la culture américaine, révèle, bien plus encore que Betty, une grande voix de la littérature états-unienne. Très grand coup de coeur.
L'enfance partie en fumée
Pour dénoncer le racisme, la bigoterie, Tiffany McDaniel se fait poétesse, adopte le regard de deux enfants dont l'innocence fond trop vite. Douloureux, poignant, ce livre est aussi doux que dur, beau et pur que noir. Ses deux jeunes héros ont une candeur pourtant avisée qui rend chacune de leur action plus touchante. L'issue se devine mais n'en arrache pas moins le cœur, un brasier méphistophélique le réduisant en cendre (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/29/lete-ou-tout-a-fondu-tiffany-mcdaniel/)
Pour dénoncer le racisme, la bigoterie, Tiffany McDaniel se fait poétesse, adopte le regard de deux enfants dont l'innocence fond trop vite. Douloureux, poignant, ce livre est aussi doux que dur, beau et pur que noir. Ses deux jeunes héros ont une candeur pourtant avisée qui rend chacune de leur action plus touchante. L'issue se devine mais n'en arrache pas moins le cœur, un brasier méphistophélique le réduisant en cendre (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/29/lete-ou-tout-a-fondu-tiffany-mcdaniel/)
Betty
4.7/5
4.6/5
Tiffany McDaniel
Poche
13,00 €
Du côté sauvage
4.5/5
3/5
Tiffany McDaniel
Grand Format
27,90 €
Betty
Tiffany McDaniel
Grand Format
16,00 €
On the Savage Side
Tiffany McDaniel
E-book
6,49 €
Betty
4.7/5
4.6/5
Tiffany McDaniel
Grand Format
13,90 €
Betty
4.7/5
4.6/5
Tiffany McDaniel
Poche
7,80 €
Betty
4.7/5
4.6/5
Tiffany McDaniel
Grand Format
14,52 €
L'été où tout a fondu
5/5
5/5
Tiffany McDaniel
Audiobook
24,95 €
Sul lato selvaggio
Tiffany McDaniel, Luca Briasco
E-book
10,99 €