L'espace de la noblesse
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- Nombre de pages326
- PrésentationBroché
- Poids0.44 kg
- Dimensions14,3 cm × 21,7 cm × 2,8 cm
- ISBN2-86424-141-2
- EAN9782864241416
- Date de parution01/02/1993
- CollectionLeçons de choses
- ÉditeurMétailié
Résumé
" La noblesse n'existe plus ", aiment à dire les membres de la noblesse. La naissance, les relations et les appuis traditionnels ne compteraient guère, les réussites seraient dues aux capacités, au talent, à la chance. Cependant, comment expliquer qu'un groupe qui n'a plus d'existence légale ni juridique, qui ne bénéficie pas de la reconnaissance ni d'aucune garantie de l'Etat, qui est récusé par le discours égalitaire, manifeste de diverses façons la coupure qui le séparerait des autres milieux. Et comment expliquer aussi que ses descendants continuent à se reproduire à l'intérieur d'un cercle relativement fermé ? A partir de l'étude ethnologique de l'espace aristocratique, des lieux : châteaux ou monuments mais aussi dictionnaires et revues ; des pratiques et des styles de vie : sports, bénévolat, politique ; des groupes : familles, cercles, rallyes, associations ; des discours, des modes d'expression de justification ou de dénégation d'une " supériorité " sur les autres groupes, l'auteur permet de comprendre comment la croyance en l'existence, sinon de la " noblesse ", du moins d'une différence se produit et se reproduit, avec de nombreuses tensions et contradictions.
Le capital symbolique et le capital social que les descendants de la noblesse détiennent souvent en abondance sont au principe de la concentration d'un pouvoir de plus en plus contesté, mais recherché et efficace, de domination.
" La noblesse n'existe plus ", aiment à dire les membres de la noblesse. La naissance, les relations et les appuis traditionnels ne compteraient guère, les réussites seraient dues aux capacités, au talent, à la chance. Cependant, comment expliquer qu'un groupe qui n'a plus d'existence légale ni juridique, qui ne bénéficie pas de la reconnaissance ni d'aucune garantie de l'Etat, qui est récusé par le discours égalitaire, manifeste de diverses façons la coupure qui le séparerait des autres milieux. Et comment expliquer aussi que ses descendants continuent à se reproduire à l'intérieur d'un cercle relativement fermé ? A partir de l'étude ethnologique de l'espace aristocratique, des lieux : châteaux ou monuments mais aussi dictionnaires et revues ; des pratiques et des styles de vie : sports, bénévolat, politique ; des groupes : familles, cercles, rallyes, associations ; des discours, des modes d'expression de justification ou de dénégation d'une " supériorité " sur les autres groupes, l'auteur permet de comprendre comment la croyance en l'existence, sinon de la " noblesse ", du moins d'une différence se produit et se reproduit, avec de nombreuses tensions et contradictions.
Le capital symbolique et le capital social que les descendants de la noblesse détiennent souvent en abondance sont au principe de la concentration d'un pouvoir de plus en plus contesté, mais recherché et efficace, de domination.