L'équivalence en droit de l'entreprise

Par : Emilie Gicquiaud

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  • Nombre de pages439
  • PrésentationBroché
  • Poids0.742 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-37032-016-2
  • EAN9782370320162
  • Date de parution10/12/2013
  • CollectionCollection des thèses
  • ÉditeurFondation Varenne
  • PréfacierPhilippe Briand

Résumé

Notre système législatif est tourmenté par de grandes vagues de réformes, nécessitant l'établissement de concepts fédérateurs. En droit de l'entreprise, l'équivalence est un compromis au principe d'égalité, devenu illusoire. Il convient dès lors de distinguer l'équivalence de l'égalité, mais aussi de la proportionnalité et de l'équité, en s'appuyant sur ses fondements en droit commun des obligations et en droit des biens, pour adapter l'analyse à l'utilisation moderne du concept en droit de l'entreprise.
A l'aide des apparitions légales actuelles de l'équivalence, il est possible d'extrapoler le raisonnement à toutes les situations pour lesquelles le concept intervient implicitement en droit positif. L'équivalence se définit alors comme une exigence de contrepartie nécessaire au maintien d'un équilibre préétabli. Elle intervient à défaut d'égalité potentiellement réalisable et permet aux opérateurs concernés la garantie de la conservation de la valeur de leurs droits.
L'apparition explicite de l'exigence juridique d'équivalence doit s'imposer comme un critère de validité, face aux opérations provoquant à la fois une mutation et une conservation des droits. Eléments statiques et dynamiques se superposent, dans un cadre non translatif de propriété. L'opération doit être neutre eu égard à la répartition des droits entre les acteurs économiques à qui s'impose l'équivalence Le cas échéant, le rétablissement d'un juste rapport d'équivalence interviendra comme sanction légitime.
Notre système législatif est tourmenté par de grandes vagues de réformes, nécessitant l'établissement de concepts fédérateurs. En droit de l'entreprise, l'équivalence est un compromis au principe d'égalité, devenu illusoire. Il convient dès lors de distinguer l'équivalence de l'égalité, mais aussi de la proportionnalité et de l'équité, en s'appuyant sur ses fondements en droit commun des obligations et en droit des biens, pour adapter l'analyse à l'utilisation moderne du concept en droit de l'entreprise.
A l'aide des apparitions légales actuelles de l'équivalence, il est possible d'extrapoler le raisonnement à toutes les situations pour lesquelles le concept intervient implicitement en droit positif. L'équivalence se définit alors comme une exigence de contrepartie nécessaire au maintien d'un équilibre préétabli. Elle intervient à défaut d'égalité potentiellement réalisable et permet aux opérateurs concernés la garantie de la conservation de la valeur de leurs droits.
L'apparition explicite de l'exigence juridique d'équivalence doit s'imposer comme un critère de validité, face aux opérations provoquant à la fois une mutation et une conservation des droits. Eléments statiques et dynamiques se superposent, dans un cadre non translatif de propriété. L'opération doit être neutre eu égard à la répartition des droits entre les acteurs économiques à qui s'impose l'équivalence Le cas échéant, le rétablissement d'un juste rapport d'équivalence interviendra comme sanction légitime.