Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
L'antiaméricanisme est une donnée centrale de la vie culturelle et politique en France, où il est plus vif qu'en tout autre pays d'Europe. Il y a là...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 8 février et le 11 février
En librairie
Résumé
L'antiaméricanisme est une donnée centrale de la vie culturelle et politique en France, où il est plus vif qu'en tout autre pays d'Europe. Il y a là un paradoxe (puisque la France n'a jamais été en guerre avec les Etats-Unis) et une énigme (car la virulence des réactions antiaméricaines en France paraît sans rapport avec les frictions ou désaccords " réels "). Le but de ce livre est d'éclairer cette " exception française ". L'antiaméricanisme n'est pas la critique des Etats-Unis. Ce n'est ni une idéologie, ni une doctrine (il est d'ailleurs autant " de droite " que " de gauche "). L'antiaméricanisme français se présente comme une stratification de discours négatifs qui forment en France tradition, au sens où ils passent, enrichis, d'une génération à l'autre et où ils forment un lien entre des Français idéologiquement divisés. Pour comprendre l'antiaméricanisme français, il faut donc en faire la généalogie. Du dénigrement de l'Amérique par certains philosophes des Lumières à la détestation éthico-esthétique de Baudelaire, et de la déception devant " l'ingratitude " des Etats-Unis pendant la Révolution française, jusqu'aux tensions entre Clémenceau et Wilson, les grands schèmes du discours antiaméricain se mettent en place très vite. Ils ne varieront guère sinon pour le pire.
Sommaire
L'IRRESISTIBLE ASCENSION DU YANKEE
Le temps du mépris
Les Etats désunis d'Amérique
Miss Liberty et les iconoclastes
De La Havane à Manille : le monde aux américains ? Portraits de race
Des gens de sang ennemi
L'empire des trusts : socialisme ou féodalité ? LE PARTI PRIS DES CLERCS
L'autre ligne Maginot
Face au déclin : réduit gaulois ou glacis européen ? De la dette à la dépendance
Métropolis, Cosmopolis : défense de la francité
Défense de l'homme : l'antiaméricanisme est un humanisme
Insurrection de l'esprit, bataille de la culture, défense de la corporation.
Philippe Roger est chercheur au CNRS et enseigne à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, portant notamment sur le XVIIIe siècle et d'un essai sur Barthes (Roland Barthes, roman, Grasset, 1986/Livre de Poche, 1990). Directeur de la revue Critique.