L'enfant des rues. Contribution à une socio-anthropologie de l'enfant en grande difficulté dans l'espace urbain

Par : Stéphane Tessier

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  • Nombre de pages474
  • PrésentationBroché
  • Poids0.67 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-7475-7867-4
  • EAN9782747578677
  • Date de parution01/02/2005
  • CollectionInter-National
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Lorsqu'un enfant se précipite pour laver le pare-brise d'une voiture arrêtée au feu rouge, deux mondes se rencontrent. Celui d'une société véhiculée, consommatrice qui vit dans l'urgence de trouver un revenu, un salaire et de le conserver, et celui des rues dont cet enfant témoigne. L'un comme l'autre s'ignorent et se fantasment. Alors que l'enfant des rues tente de comprendre le monde " inspiré " pour pouvoir s'y infiltrer, grappiller quelques bénéfices, comment ce même monde peut-il aborder la rue et les exclusions dont elle est l'image et le royaume ? Par le filtre du pare-brise, ou de son avatar moderne, la représentation télévisée ? En considérant cette population comme on le fait romantiquement de populations nomades, symboles de liberté, mais aussi de souffrances archaïques - et, par la, presque séduisante -, de " cri primal " de la société ? Ou bien, en considérant la rue et ses habitants comme des excédents banals de production, des emballages qu'on empaquette, stocke, puis nettoie ou recycle ? Fruit d'une étude en Amérique latine, d'un séminaire à Kinshasa et de deux autres à Paris, cet ouvrage rassemble de nombreuses contributions afin de brosser un tableau aussi large que possible de ces enfants, de Brazzaville à Chicago, en passant par Bogotà, la Chine ou Paris. Briser ou du moins limiter les mécanismes qui poussent à faire de l'exclusion et de la violence les deux caractéristiques majeures des relations urbaines est un enjeu pour le XXIe siècle. Les chercheurs en sciences sociales portent une responsabilité aussi grande que les acteurs non gouvernementaux ou les décideurs publics, en tant qu'adultes citoyens pour contribuer à relever ce défi.
Lorsqu'un enfant se précipite pour laver le pare-brise d'une voiture arrêtée au feu rouge, deux mondes se rencontrent. Celui d'une société véhiculée, consommatrice qui vit dans l'urgence de trouver un revenu, un salaire et de le conserver, et celui des rues dont cet enfant témoigne. L'un comme l'autre s'ignorent et se fantasment. Alors que l'enfant des rues tente de comprendre le monde " inspiré " pour pouvoir s'y infiltrer, grappiller quelques bénéfices, comment ce même monde peut-il aborder la rue et les exclusions dont elle est l'image et le royaume ? Par le filtre du pare-brise, ou de son avatar moderne, la représentation télévisée ? En considérant cette population comme on le fait romantiquement de populations nomades, symboles de liberté, mais aussi de souffrances archaïques - et, par la, presque séduisante -, de " cri primal " de la société ? Ou bien, en considérant la rue et ses habitants comme des excédents banals de production, des emballages qu'on empaquette, stocke, puis nettoie ou recycle ? Fruit d'une étude en Amérique latine, d'un séminaire à Kinshasa et de deux autres à Paris, cet ouvrage rassemble de nombreuses contributions afin de brosser un tableau aussi large que possible de ces enfants, de Brazzaville à Chicago, en passant par Bogotà, la Chine ou Paris. Briser ou du moins limiter les mécanismes qui poussent à faire de l'exclusion et de la violence les deux caractéristiques majeures des relations urbaines est un enjeu pour le XXIe siècle. Les chercheurs en sciences sociales portent une responsabilité aussi grande que les acteurs non gouvernementaux ou les décideurs publics, en tant qu'adultes citoyens pour contribuer à relever ce défi.