L'Enfance De L'Art. Correspondances Avec Elie Allegret, 1886-1896

Par : André Gide
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  • Nombre de pages475
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.47 kg
  • Dimensions14,1 cm × 20,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN2-07-075105-8
  • EAN9782070751051
  • Date de parution05/06/1998
  • CollectionLes cahiers de la NRF
  • ÉditeurGallimard

Résumé

Les dix premières années d'une correspondance entre le jeune André Gide, en pleine formation, et Elie Allégret, à l'origine son répétiteur, et bientôt l'un de ses premiers amis. A l'arrière-plan, se profile un troisième intervenant : Juliette Gide, la mère, fournit Elie de commentaires alarmistes ou inquiets sur l'évolution de son fils vers la carrière qu'il s'est choisie. Commencée gentiment à l'époque de la première communion d'André, cette correspondance prend un essor décisif en 1889, après le succès au baccalauréat, et lorsque Elie s'éloigne pour sa première mission aux environs de Lambaréné. Dans un premier temps, les deux amis sont en phase, partagent une même ambition spirituelle pour la " vraie vie " : religieuse chez Elie, artistique chez André. La teneur intellectuelle de leur entretien fait de ces lettres un musée des lectures du jeune artiste, tandis que le vécu accidenté d'Elie produit sur le vif un document sur la vie presque misérable des missions. Mais bientôt leurs existences divergent : pour l'esthète qu'est André, de nouvelles relations, littéraires, prennent la relève, tandis qu'en homme d'action, Elie est confronté à un quotidien épuisant, où se diluent ses premières ambitions. A partir du périple en Afrique du nord (1893), où s'effectue la mutation morale de Gide, cette correspondance s'amenuise. Elle ne renaît, transformée, qu'après la mort de la mère, et le mariage annoncé d'André, pour consacrer l'amitié non plus de deux individus, mais de deux familles. Ainsi débute un autre lien : Elie Allégret est en effet le père de Marc, devenu, en 1917, un des intimes de Gide. Les relations de l'écrivain avec cette famille Allégret, jusqu'ici mal connues, constituent le soubassement religieux, affectif et sociologique de deux de ses fictions d'après-guerre, La Symphonie pastorale et Les faux-Monnayeurs.
Les dix premières années d'une correspondance entre le jeune André Gide, en pleine formation, et Elie Allégret, à l'origine son répétiteur, et bientôt l'un de ses premiers amis. A l'arrière-plan, se profile un troisième intervenant : Juliette Gide, la mère, fournit Elie de commentaires alarmistes ou inquiets sur l'évolution de son fils vers la carrière qu'il s'est choisie. Commencée gentiment à l'époque de la première communion d'André, cette correspondance prend un essor décisif en 1889, après le succès au baccalauréat, et lorsque Elie s'éloigne pour sa première mission aux environs de Lambaréné. Dans un premier temps, les deux amis sont en phase, partagent une même ambition spirituelle pour la " vraie vie " : religieuse chez Elie, artistique chez André. La teneur intellectuelle de leur entretien fait de ces lettres un musée des lectures du jeune artiste, tandis que le vécu accidenté d'Elie produit sur le vif un document sur la vie presque misérable des missions. Mais bientôt leurs existences divergent : pour l'esthète qu'est André, de nouvelles relations, littéraires, prennent la relève, tandis qu'en homme d'action, Elie est confronté à un quotidien épuisant, où se diluent ses premières ambitions. A partir du périple en Afrique du nord (1893), où s'effectue la mutation morale de Gide, cette correspondance s'amenuise. Elle ne renaît, transformée, qu'après la mort de la mère, et le mariage annoncé d'André, pour consacrer l'amitié non plus de deux individus, mais de deux familles. Ainsi débute un autre lien : Elie Allégret est en effet le père de Marc, devenu, en 1917, un des intimes de Gide. Les relations de l'écrivain avec cette famille Allégret, jusqu'ici mal connues, constituent le soubassement religieux, affectif et sociologique de deux de ses fictions d'après-guerre, La Symphonie pastorale et Les faux-Monnayeurs.
André Gide
Né le 22 novembre 1869 à Paris, André Gide fait partie de l'entourage littéraire de Mallarmé et de Valéry dès 1891. Il fonde avec quelques amis La Nouvelle Revue Française en 1908, donnant trois ans plus tard aux Éditions de la N.R.F. l'une de leurs toutes premières publications, Isabelle. Par son oeuvre, ses prises de position, ses nombreuses amitiés et ses voyages, il exerce durant l'entre-deux-guerres et au-delà un véritable magistère. Il reçoit le prix Nobel de Littérature en 1947 et meurt à Paris le 19 février 1951.
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