Un favori à l'élection présidentielle, le président d'un groupe militaro-industriel, un directeur du renseignement intérieur, un syndicaliste disparu après le meurtre de sa famille, une photographe chinoise en vogue... Qu'est-ce qui peut les relier ? Lorraine, agent des services secrets, est chargée de faire le lien. De Paris, en passant par la Bretagne et l'Irlande, pourra-t-elle y parvenir ? Rien n'est moins certain.
Neuf ans après La malédiction d'Edgar, Marc Dugain nous offre une plongée romanesque sans concession au coeur du système français où se mêlent politiques, industriels et espions.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5

sur 2 notes dont 1 avis lecteur

tiben

3/5

“ Mitigé ”

Le sujet ne pouvait que me plaire: les liens troubles de la politique avec les industriels, les espions et autres services secrets. Mais à l'arrivée, je ne dirai pas que je suis déçu mais je ne dirai pas non plus que je suis conquis. Sentiment mitigé! Marc Dugain écrit bien. Son style est soigné, assez riche et surtout permet de donner de la consistance à ses personnages. Son roman politico-fiction ressemble à la série 24h: chapitres courts, nombreux rebondissements, rythme nerveux, histoires multiples, maitresses, financements occultes, personnages liés les uns aux autres. Plus récemment, on dirait un "House of Cards" à la française. Une touche de corruption, un responsable des renseignements corse, une touche de sexe, une touche "complot" avec un mélange Franco/Américano/Chinois.. Certains parleront de stéréotypes, d'autres de clins d'oeil... Bref, ca se lit très bien et n'a pas l'air si éloigné de la réalité. En tout cas, c'est un portrait au vitriol de nos hommes politiques: lâcheté, cynisme, mensonges, arrangements entre amis, ... même si cela ne reste qu'un roman ! Mais à trop vouloir en mettre, j'ai trouvé qu'on n'en gardait que peu de souvenir! Je me suis même perdu sur le rôle de certains personnages. Et au final, le message quel est-il? C'est dommage, l'idée était bonne, les sujets intéressants... mais la fin est superficielle, si j'osais j'écrirais baclée!!! Il parait qu'il pourrait y avoir des suites... donc attendons! Une petite citation savoureuse pour finir " la France, quoi qu'on en dise, reste quand même une démocratie. ». Dit par un personnage corse, j'applaudis l'audace! Mais ce n'est juste que mon avis :-)