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  • Nombre de pages201
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.266 kg
  • Dimensions14,3 cm × 21,2 cm × 1,8 cm
  • ISBN979-10-97594-16-9
  • EAN9791097594169
  • Date de parution16/08/2018
  • ÉditeurSerge Safran Editeur
  • TraducteurAlain Cappon

Résumé

En 2024, dans une Serbie devenue un Etat totalitaire, Bojan Radic, jeune professeur d'anglais au chômage, est contacté par Velibor Stretenovic, chef du Service national de la Sécurité, pour enseigner l'anglais à ses enfants, langue pourtant interdite de l'Occident ennemi. D'abord sur ses gardes, Bojan se rapproche de Stretenovic et commence à voir d'un meilleur jour la politique du Gouvernement de l'Unité populaire dont la devise est : UNITE FOI LIBERTE.
Mais quand Bojan perd la confiance de Stretenovic, suite à sa rencontre avec Vesna, jeune femme séropositive, c'est le début d'une descente aux enfers. Sur les traces du 1984 de George Orwell, L'Egout donne une vision étourdissante d'un sombre avenir.
En 2024, dans une Serbie devenue un Etat totalitaire, Bojan Radic, jeune professeur d'anglais au chômage, est contacté par Velibor Stretenovic, chef du Service national de la Sécurité, pour enseigner l'anglais à ses enfants, langue pourtant interdite de l'Occident ennemi. D'abord sur ses gardes, Bojan se rapproche de Stretenovic et commence à voir d'un meilleur jour la politique du Gouvernement de l'Unité populaire dont la devise est : UNITE FOI LIBERTE.
Mais quand Bojan perd la confiance de Stretenovic, suite à sa rencontre avec Vesna, jeune femme séropositive, c'est le début d'une descente aux enfers. Sur les traces du 1984 de George Orwell, L'Egout donne une vision étourdissante d'un sombre avenir.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
3/5
L'égout, et le noir ....
Le mépris de la vie, de la vie humaine ne s'épanouit jamais aussi bien que sous l'emprise d'une autorité totalitaire ; cela commence par la fourberie et la duplicité qui envahissent Bojan et peut aller dans certains cas jusqu'au mépris de soi-meme-Bojan fait l'expérience de cette division de la conscience et relate ses états d'ame sans précautions . Ce petit livre qui situe son propos dans une Serbie à venir (mais qui a aussi déjà existé ; voir la postface de l'éditeur..) fait mouche avec une économie de moyens bluffante : les ravages d'un credo unique unifiant unificateur et de sa contradiction interne (« Unité-Foi-Liberté » -cherchez l'intrus...) sur le lien humain est donné à voir dans toute sa puissance délétère implacable. Ce n'est qu'en allant « au bout de lui-meme », aux confins de la marginalité, que notre anti-héros trouve enfin la liberté de ...s'attacher à Véra (jeune femme éprouvée par la maladie et l'opprobre) de façon posthume, c'est-à-dire gratuitement en somme, tandis que les autorités le condamneront en tant que renégat, puis antéchrist.. Car dans ce champ de forces unilatéralement orientées qu'est la société qu'il décrit, la vérité est la notion la plus fragile qui soit et se mettre de son coté expose à de graves conséquences -et le courage n'a alors plus aucune valeur ….p167 « On se satisfaisait d'avoir devant soi d'avoir un système solide. Aisément acceptable, logique ; on se fichait de sa véracité, une foule de demi-vérités se recoupant sans contradictions présentant toujours plus d'attrait que la vérité brute, aride . »Sobre dans son style, simple, humble, direct, où l'ironie porte la voix plus haut que toute emphase, dépourvu de digressions, ce roman déploie cependant un dispositif d'une vraie habileté : en nous faisant ainsi entrer dans la subjectivité d'un « n'importe qui » puis en déroulant son scénario, il nous fait sentir presque viscéralement « les origines du totalitarisme ». Dans un monde qui rend impossible toute vraie justice, ne condamne t on pas la littérature à n'etre qu'un cri, comme le hurlement poussé depuis l'obscurité d'une cellule comme preuve pour soi-meme qu'on est encore en vie ? Une lecture très intéressante, détonnante ….
Le mépris de la vie, de la vie humaine ne s'épanouit jamais aussi bien que sous l'emprise d'une autorité totalitaire ; cela commence par la fourberie et la duplicité qui envahissent Bojan et peut aller dans certains cas jusqu'au mépris de soi-meme-Bojan fait l'expérience de cette division de la conscience et relate ses états d'ame sans précautions . Ce petit livre qui situe son propos dans une Serbie à venir (mais qui a aussi déjà existé ; voir la postface de l'éditeur..) fait mouche avec une économie de moyens bluffante : les ravages d'un credo unique unifiant unificateur et de sa contradiction interne (« Unité-Foi-Liberté » -cherchez l'intrus...) sur le lien humain est donné à voir dans toute sa puissance délétère implacable. Ce n'est qu'en allant « au bout de lui-meme », aux confins de la marginalité, que notre anti-héros trouve enfin la liberté de ...s'attacher à Véra (jeune femme éprouvée par la maladie et l'opprobre) de façon posthume, c'est-à-dire gratuitement en somme, tandis que les autorités le condamneront en tant que renégat, puis antéchrist.. Car dans ce champ de forces unilatéralement orientées qu'est la société qu'il décrit, la vérité est la notion la plus fragile qui soit et se mettre de son coté expose à de graves conséquences -et le courage n'a alors plus aucune valeur ….p167 « On se satisfaisait d'avoir devant soi d'avoir un système solide. Aisément acceptable, logique ; on se fichait de sa véracité, une foule de demi-vérités se recoupant sans contradictions présentant toujours plus d'attrait que la vérité brute, aride . »Sobre dans son style, simple, humble, direct, où l'ironie porte la voix plus haut que toute emphase, dépourvu de digressions, ce roman déploie cependant un dispositif d'une vraie habileté : en nous faisant ainsi entrer dans la subjectivité d'un « n'importe qui » puis en déroulant son scénario, il nous fait sentir presque viscéralement « les origines du totalitarisme ». Dans un monde qui rend impossible toute vraie justice, ne condamne t on pas la littérature à n'etre qu'un cri, comme le hurlement poussé depuis l'obscurité d'une cellule comme preuve pour soi-meme qu'on est encore en vie ? Une lecture très intéressante, détonnante ….
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