L'écriture de soi. Lettres et récits autobiographiques des religieuses de Port-Royal
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- Nombre de pages624
- PrésentationRelié
- Poids0.98 kg
- Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 3,2 cm
- ISBN978-2-7453-2404-7
- EAN9782745324047
- Date de parution30/10/2012
- CollectionLumière classique
- ÉditeurHonoré Champion
- PréfacierPhilippe Sellier
Résumé
Comment se fait-il qu'ait été si peu étudiée la quantité impressionnante de lettres laissées par les abbesses de Port-Royal, Angélique et Agnès Arnauld, Angélique de Saint-Jean Arnauld d'Andilly, leur nièce ? Des lettres, niais aussi des récits, à l'élaboration desquels les soeurs de la communauté participent, dont .Jacqueline Pascal, soeur de Blaise. Que peuvent bien écrire des religieuses soumises à la règle du silence et de l'oubli de soi ? De fait, la spiritualité et la vie de l'âme ne constituent pas les seuls sujets abordés par ces " mortes au monde ".
La famille, les amis, l'actualité souvent brûlante du monastère persécuté tiennent une place importante et récurrente. Le " moi ", banni de ce couvent augustinien, interdit d'expression, sauf à des fins morales ou spirituelles, se fait entendre, sollicité par la situation d'énonciation, les sentiments des épistolières ou la lettre, donnant lieu à des sentiments mêlés, entre soulagement et culpabilité.
C'est ce rapport des religieuses à elles-mêmes et à l'écriture qui sera ici analysé, en priorité à partir de leurs lettres, dans le dessein de donner accès à un Port-Royal familier, jusque-là oublié, et de faire découvrir la personne derrière l'abbesse, des caractères que les portraits de Philippe de Champaigne ne laissent pas présager.
La famille, les amis, l'actualité souvent brûlante du monastère persécuté tiennent une place importante et récurrente. Le " moi ", banni de ce couvent augustinien, interdit d'expression, sauf à des fins morales ou spirituelles, se fait entendre, sollicité par la situation d'énonciation, les sentiments des épistolières ou la lettre, donnant lieu à des sentiments mêlés, entre soulagement et culpabilité.
C'est ce rapport des religieuses à elles-mêmes et à l'écriture qui sera ici analysé, en priorité à partir de leurs lettres, dans le dessein de donner accès à un Port-Royal familier, jusque-là oublié, et de faire découvrir la personne derrière l'abbesse, des caractères que les portraits de Philippe de Champaigne ne laissent pas présager.
Comment se fait-il qu'ait été si peu étudiée la quantité impressionnante de lettres laissées par les abbesses de Port-Royal, Angélique et Agnès Arnauld, Angélique de Saint-Jean Arnauld d'Andilly, leur nièce ? Des lettres, niais aussi des récits, à l'élaboration desquels les soeurs de la communauté participent, dont .Jacqueline Pascal, soeur de Blaise. Que peuvent bien écrire des religieuses soumises à la règle du silence et de l'oubli de soi ? De fait, la spiritualité et la vie de l'âme ne constituent pas les seuls sujets abordés par ces " mortes au monde ".
La famille, les amis, l'actualité souvent brûlante du monastère persécuté tiennent une place importante et récurrente. Le " moi ", banni de ce couvent augustinien, interdit d'expression, sauf à des fins morales ou spirituelles, se fait entendre, sollicité par la situation d'énonciation, les sentiments des épistolières ou la lettre, donnant lieu à des sentiments mêlés, entre soulagement et culpabilité.
C'est ce rapport des religieuses à elles-mêmes et à l'écriture qui sera ici analysé, en priorité à partir de leurs lettres, dans le dessein de donner accès à un Port-Royal familier, jusque-là oublié, et de faire découvrir la personne derrière l'abbesse, des caractères que les portraits de Philippe de Champaigne ne laissent pas présager.
La famille, les amis, l'actualité souvent brûlante du monastère persécuté tiennent une place importante et récurrente. Le " moi ", banni de ce couvent augustinien, interdit d'expression, sauf à des fins morales ou spirituelles, se fait entendre, sollicité par la situation d'énonciation, les sentiments des épistolières ou la lettre, donnant lieu à des sentiments mêlés, entre soulagement et culpabilité.
C'est ce rapport des religieuses à elles-mêmes et à l'écriture qui sera ici analysé, en priorité à partir de leurs lettres, dans le dessein de donner accès à un Port-Royal familier, jusque-là oublié, et de faire découvrir la personne derrière l'abbesse, des caractères que les portraits de Philippe de Champaigne ne laissent pas présager.