Le temps d'un été, entre deux balles de matchs, entre les lignes de fond ocrées de sueur et de fatigue, L'avantage embrasse les vertiges et les flottements de l'adolescence, les vides que l'on s'échine à combler, comme la mécanique d'un coup droit dans le vernis d'une existence à laquelle on cherche un sens, dans les ombres et le regard des autres, dans les brûlures des nuits d'été.
On avance à coups de raquette, sans trop vraiment savoir pourquoi.
Magnifique de tensions latentes, de moiteur sentimentale, Thomas André travaille, sculpte, épure les mots. Il effleure, de sa plume intense, précise, et sensorielle, les désirs enfouis, le corps et les gestes, les fuites et les solitudes d'un âge où tout est question, glissements.
Il y a dans ce très beau premier roman sur le fil, de rythme et de relâche, l'ivresse et la grâce des étés sans fin, ceux qui vous laissent en suspens, ces pesanteurs et ces mystères ombragés qui dessinent en pointillé les identités naissantes comme ils balayent les lignes blanches et l'ocre d'un grand rectangle blanc.
Il y est question de tennis, de lifts, de revers et de glissades, magnifiquement, mais surtout d'exister.
Cette histoire-là est belle et pleine d'ambiguïtés qui transpirent.
On en ressort pétri de nostalgie, ouaté de mélancolie et d'une lecture intense que l'on aimerait bien plus longue comme comme l'issue d'un cinquième set, un dimanche de fin d'après midi.
Le temps d'un été, entre deux balles de matchs, entre les lignes de fond ocrées de sueur et de fatigue, L'avantage embrasse les vertiges et les flottements de l'adolescence, les vides que l'on s'échine à combler, comme la mécanique d'un coup droit dans le vernis d'une existence à laquelle on cherche un sens, dans les ombres et le regard des autres, dans les brûlures des nuits d'été.
On avance à coups de raquette, sans trop vraiment savoir pourquoi.
Magnifique de tensions latentes, de moiteur sentimentale, Thomas André travaille, sculpte, épure les mots. Il effleure, de sa plume intense, précise, et sensorielle, les désirs enfouis, le corps et les gestes, les fuites et les solitudes d'un âge où tout est question, glissements.
Il y a dans ce très beau premier roman sur le fil, de rythme et de relâche, l'ivresse et la grâce des étés sans fin, ceux qui vous laissent en suspens, ces pesanteurs et ces mystères ombragés qui dessinent en pointillé les identités naissantes comme ils balayent les lignes blanches et l'ocre d'un grand rectangle blanc.
Il y est question de tennis, de lifts, de revers et de glissades, magnifiquement, mais surtout d'exister.
Cette histoire-là est belle et pleine d'ambiguïtés qui transpirent.
On en ressort pétri de nostalgie, ouaté de mélancolie et d'une lecture intense que l'on aimerait bien plus longue comme comme l'issue d'un cinquième set, un dimanche de fin d'après midi.