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Arthur Surbonadier s'écroule sur la scène d’un théâtre londonien et les spectateurs retiennent leur souffle. Quel talent ! Mais les balles chargées dans le revolver n'étaient pas à blanc... Le mobile du crime ? Difficile d'en trouver un de prime abord tant cette crapule de Surbonadier était détestée. Alors, vengeance, règlement de comptes, jalousie ? A l'inspecteur principal Roderick Alleyn, de Scotland Yard, assisté du journaliste Nigel Bathgate, de monter sur scène pour résoudre l'affaire.
Grâce à l'érudition, la distinction naturelle et l'humour so british de ce parfait représentant de l'aristocratie britannique, la deuxième enquête de Roderick Alleyn fait mouche.
classique
Je vais vous avouer qu'avant de connaître la blogosphère, je n'avais jamais entendu parler de cette auteure que je lis ici pour la première fois (ou plutôt que j'écoute) alors qu'elle est l'une des quatre reines du crime. C'est très proche d'Agatha Christie, si ce n'est que je ne pense pas avoir lu un Agatha Christie qui soit autant ancré dans le domaine du théâtre. J'ai apprécié de l'écouter, le lecteur Anton Lesser, en fait une lecture plutôt classique tout en modulant sa voix selon les personnages. Sans doute que ce genre de romans fait un peu suranné mais ce n'est pas complètement déplaisant en ce mois anglais. L'intrigue est mise en place avec méticulosité, on sent peut-être un peu trop les briques que l'auteur empile à l'intention du lecteur et c'est là qu'on se rend compte du chemin parcouru en matière de polar. Ce qui est importe, c'est vraiment de résoudre une énigme et aussi sans doute de nous faire entrer dans le monde du théâtre que Ngaio Marsh appréciait beaucoup et qui sera le décor de nombreux romans.