L'art, miroir de vies et créateur de mondes. Essai sur la peinture

Par : Michel Ribon

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  • Nombre de pages248
  • PrésentationBroché
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-296-13618-2
  • EAN9782296136182
  • Date de parution09/02/2011
  • CollectionHistoire et idées des Arts
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le propre de l'art est, contradictoirement, d'exprimer le réel en le transfigurant : miroir de vies, il est en même temps créateur de mondes. Toute grande peinture, depuis la Renaissance, peut être rangée dans un cadre général qui définit son être essentiel ; ainsi, des peintres sont affectés par le tourment fécond de la mélancolie ; d'autres par la turbulence et le vertige créateur du non-conformisme ; certains sont travaillés par le démon de l'effacement ou encore par la recherche de l'instant lumineux ; d'autres, enfin, sont obsédés par la vacuité du néant ou inversement par la plénitude de l'être. Mais tous, dans cette aventure, ont tenté de transfigurer diversement le réel et, à des titres divers, ont influé sur l'histoire de l'art en train de se faire. Il arrive que l'on puisse hésiter à ranger arbitrairement un peintre dans un seul cadre : des intentions et motivations essentielles coexistent en lui, on doit le reconnaître. Au total, son choix fondamental déterminant sa stratégie n'est pas exclusif, mais préférentiel ; par exemple, il fait le choix de la mélancolie plutôt que de la turbulence non-conformiste (ou l'inverse) ; il opte (ou l'inverse) pour la gloire de l'instant lumineux plutôt que pour le clair-obscur, la nuit ou le néant ; pour l'effacement plutôt que pour la quête de la plénitude de l'être. Mais une tendance dominante l'emporte finalement chez l'artiste sur toutes les autres possibles.
Le propre de l'art est, contradictoirement, d'exprimer le réel en le transfigurant : miroir de vies, il est en même temps créateur de mondes. Toute grande peinture, depuis la Renaissance, peut être rangée dans un cadre général qui définit son être essentiel ; ainsi, des peintres sont affectés par le tourment fécond de la mélancolie ; d'autres par la turbulence et le vertige créateur du non-conformisme ; certains sont travaillés par le démon de l'effacement ou encore par la recherche de l'instant lumineux ; d'autres, enfin, sont obsédés par la vacuité du néant ou inversement par la plénitude de l'être. Mais tous, dans cette aventure, ont tenté de transfigurer diversement le réel et, à des titres divers, ont influé sur l'histoire de l'art en train de se faire. Il arrive que l'on puisse hésiter à ranger arbitrairement un peintre dans un seul cadre : des intentions et motivations essentielles coexistent en lui, on doit le reconnaître. Au total, son choix fondamental déterminant sa stratégie n'est pas exclusif, mais préférentiel ; par exemple, il fait le choix de la mélancolie plutôt que de la turbulence non-conformiste (ou l'inverse) ; il opte (ou l'inverse) pour la gloire de l'instant lumineux plutôt que pour le clair-obscur, la nuit ou le néant ; pour l'effacement plutôt que pour la quête de la plénitude de l'être. Mais une tendance dominante l'emporte finalement chez l'artiste sur toutes les autres possibles.
Le passage à niveau
Michel Ribon
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