
A La Recherche Du Temps Vertical Dans L'Art. Essai D'Esthetique
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- Nombre de pages316
- PrésentationBroché
- Poids0.425 kg
- Dimensions14,5 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-84174-276-8
- EAN9782841742769
- Date de parution14/09/2002
- CollectionEsthétiques
- ÉditeurKimé
Résumé
C'est ce que réalise le temps vertical de l'œuvre d'art qui, parce que celle-ci est l'événement d'un avènement, est un temps de secousse, de rupture, d'éveil, de commencement et d'élévation. C'est le temps d'un présent perpétué qui nous offre le passage d'une présence vivante congédiant toutes les figures de la mort : temps d'une sensation-révélation qui ne peut qu'affirmer la Vie. S'il y a une phénoménalité de l'œuvre d'art, si celle-ci nous sollicite d'entrer avec elle dans une relation tout autant sensuelle que spirituelle, il faut alors rappeler qu'une esthétique distante ou détachée des œuvres et de leur expérience sensible finit - dans l'absence du va-et-vient entre l'idée et l'expérience - par perdre le souci de la question des fonctions de l'art et de son sens profond.
Question qui se pose dès que nous posons sur l'œuvre le regard admiratif d'un homme soudain heureux. Telle est la vertu de l'œuvre d'art qui, de façon quasi sacrale, efface le lourd pas du temps mortifère et nous enlève aux pesanteurs de la vie pour lui imposer un cours nouveau. Par elle, s'introduit en nous, de façon intempestive, la générosité d'une liberté rayonnante qui a le pouvoir d'augmenter notre être et, comme l'y invite aussi l'œuvre d'art qui redresse et transmue toujours les apparences, de tenir la promesse de transfigurer notre existence et, par là, d'ouvrir à des mondes nouveaux.
C'est ce que réalise le temps vertical de l'œuvre d'art qui, parce que celle-ci est l'événement d'un avènement, est un temps de secousse, de rupture, d'éveil, de commencement et d'élévation. C'est le temps d'un présent perpétué qui nous offre le passage d'une présence vivante congédiant toutes les figures de la mort : temps d'une sensation-révélation qui ne peut qu'affirmer la Vie. S'il y a une phénoménalité de l'œuvre d'art, si celle-ci nous sollicite d'entrer avec elle dans une relation tout autant sensuelle que spirituelle, il faut alors rappeler qu'une esthétique distante ou détachée des œuvres et de leur expérience sensible finit - dans l'absence du va-et-vient entre l'idée et l'expérience - par perdre le souci de la question des fonctions de l'art et de son sens profond.
Question qui se pose dès que nous posons sur l'œuvre le regard admiratif d'un homme soudain heureux. Telle est la vertu de l'œuvre d'art qui, de façon quasi sacrale, efface le lourd pas du temps mortifère et nous enlève aux pesanteurs de la vie pour lui imposer un cours nouveau. Par elle, s'introduit en nous, de façon intempestive, la générosité d'une liberté rayonnante qui a le pouvoir d'augmenter notre être et, comme l'y invite aussi l'œuvre d'art qui redresse et transmue toujours les apparences, de tenir la promesse de transfigurer notre existence et, par là, d'ouvrir à des mondes nouveaux.