L'arbre du pays Toraja

Par : Philippe Claudel
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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.138 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-253-06933-1
  • EAN9782253069331
  • Date de parution01/02/2017
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

"Qu'est-ce que c'est les vivants ? A première vue, tout n'est qu'évidence. Etre avec les vivants. Etre dans la vie. Mais qu'est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ?" Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami. Cette disparition l'amène à plonger en lui-même, à méditer et à réfléchir sur la mort et sur la part que les morts occupent dans notre existence. Il choisit d'aller au-delà du désarroi et du chagrin.
Entre présent et passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L'Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie. Un roman fort, remarquablement écrit et que l'on ferme à regret. Anne Michelet, Version Femina. Ce livre est une beauté, une délicatesse. Marine de Tilly, Le Point. Un chef-d'oeuvre. Pierre Vavasseur, Le Parisien. Un récit terriblement vivant. Pascale Frey, Elle.
"Qu'est-ce que c'est les vivants ? A première vue, tout n'est qu'évidence. Etre avec les vivants. Etre dans la vie. Mais qu'est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ?" Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami. Cette disparition l'amène à plonger en lui-même, à méditer et à réfléchir sur la mort et sur la part que les morts occupent dans notre existence. Il choisit d'aller au-delà du désarroi et du chagrin.
Entre présent et passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L'Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie. Un roman fort, remarquablement écrit et que l'on ferme à regret. Anne Michelet, Version Femina. Ce livre est une beauté, une délicatesse. Marine de Tilly, Le Point. Un chef-d'oeuvre. Pierre Vavasseur, Le Parisien. Un récit terriblement vivant. Pascale Frey, Elle.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Sombre et sublime leçon philosophique sur la vie et la mort
http://alombredunoyer.com/2015/12/28/larbre-du-pays-toraja/ Dans "l'arbre du pays Toraja", son dernier roman à la superbe couverture publié dans les prochains jours, Philippe Claudel nous offre une magistrale leçon de philosophie sur la vie, la mort, le deuil. "Depuis quelques années, la mort m'encercle. Elle cherche à m'enclore. A s'approcher au plus près de moi. Afin de me tâter un peu. Pour me faire comprendre que je vieillis? Qu'il faut que je m'attende à elle? Que le match a commencé alors que je n'ai pas encore l'impression qu'on m'ait tiré des vestiaires?" Dès les premières pages, Philippe Claudel nous explique le titre plutôt énigmatique au premier abord de son dernier opus et pose très clairement le sujet de ce dernier. Ce sera sombre, noir, mélancolique comme souvent avec lui. "Près d'un village du pays Toraja, situé dans une clairière, on m'a fait voir un arbre particulier. Remarquable et majestueux, il se dresse dans la forêt à quelques centaines de mètres en contrebas des maisons. C'est une sépulture réservée aux très jeunes enfants venant à mourir au cours des premiers mois. Une cavité est sculpte à même le tronc de l'arbre. On y dépose le petit mort emmailloté d'un linceul. On ferme la tombe ligneuse par un entrelacs de branchages et de tissus. Au fil des ans, lentement, la chair de l'arbre se referme, gardant le corps de l'enfant dans son grand corps à lui, sous son écorce ressoudée. Alors peu à peu, commence le voyage qui le fait monter vers les cieux, au rythme patient de la croissance de l'arbre." Le narrateur est un cinéaste travaillant sur un scénario de film, la fabrique intérieure. Il est confronté à la mort brutale de son meilleur ami et réalisateur, Eugène, suite à un cancer. Vieillissant lui-même, il se remémore ses souvenirs dans un récit libre dans sa forme, dans son agencement et dans son déroulé comme il le définit lui-même. Il use (et abuse si judicieusement) de métaphores autour de l'arbre du pays Toraja. En mélangeant tous les temps de conjugaison, il évoque le passé et le présent: les deux magnifiques femmes de sa vie, le temps qui passe, les enfants qui grandissent, des êtres qui nous quittent, le chagrin, les interrogations et autres doutes... Quelques grandes figures sont invitées dans le récit: Milan Kundera, Jean Luc Godard, Michel Piccoli. Ce sont des illuminations, des étoiles qui brillent au milieu de la noirceur, mais également des réponses. "Poursuivre sa vie quand autour de soi s'effacent les figures et les présences revient à redéfinir constamment un ordre que le chaos de la mort bouleverse à chaque phase du jeu. Vivre, en quelque sorte, c'est savoir survivre et recomposer" L'écriture est somptueuse, très forte et très évocatrice. Les phrases sont souvent longues mais si fluides à la lecture, si chantantes et puissantes à haute voix. On retrouve avec un plaisir non dissimulé les caractéristiques du style de Philippe Claudel. C'est un vrai régal (j'ai dévoré le livre). Même si les sujets évoqués sont terriblement tristes et durs, la fin (le début du tournage de la fabrique intérieure malgré la disparition de Eugène) et la conclusion (les dernières phrases sont très émouvantes) sont un hymne à la vie, cette volonté miraculeuse de survivre. "Il me semble désormais que je n'aurai plus d'autre âge que le sien, et qu'oubliant mes maux et mes hésitations, mes erreurs, mes blessures, je serai tout à elle, afin qu'elle puisse vivre, aimer, rire, s'éblouir et grandir jusqu'au ciel" C'est à nouveau un grand roman que nous propose Philippe Claudel. Je l'ai particulièrement apprécié et ne peux que vous le conseiller. Je ne doute pas qu'il en sera de même pour vous. 4,5 / 5
http://alombredunoyer.com/2015/12/28/larbre-du-pays-toraja/ Dans "l'arbre du pays Toraja", son dernier roman à la superbe couverture publié dans les prochains jours, Philippe Claudel nous offre une magistrale leçon de philosophie sur la vie, la mort, le deuil. "Depuis quelques années, la mort m'encercle. Elle cherche à m'enclore. A s'approcher au plus près de moi. Afin de me tâter un peu. Pour me faire comprendre que je vieillis? Qu'il faut que je m'attende à elle? Que le match a commencé alors que je n'ai pas encore l'impression qu'on m'ait tiré des vestiaires?" Dès les premières pages, Philippe Claudel nous explique le titre plutôt énigmatique au premier abord de son dernier opus et pose très clairement le sujet de ce dernier. Ce sera sombre, noir, mélancolique comme souvent avec lui. "Près d'un village du pays Toraja, situé dans une clairière, on m'a fait voir un arbre particulier. Remarquable et majestueux, il se dresse dans la forêt à quelques centaines de mètres en contrebas des maisons. C'est une sépulture réservée aux très jeunes enfants venant à mourir au cours des premiers mois. Une cavité est sculpte à même le tronc de l'arbre. On y dépose le petit mort emmailloté d'un linceul. On ferme la tombe ligneuse par un entrelacs de branchages et de tissus. Au fil des ans, lentement, la chair de l'arbre se referme, gardant le corps de l'enfant dans son grand corps à lui, sous son écorce ressoudée. Alors peu à peu, commence le voyage qui le fait monter vers les cieux, au rythme patient de la croissance de l'arbre." Le narrateur est un cinéaste travaillant sur un scénario de film, la fabrique intérieure. Il est confronté à la mort brutale de son meilleur ami et réalisateur, Eugène, suite à un cancer. Vieillissant lui-même, il se remémore ses souvenirs dans un récit libre dans sa forme, dans son agencement et dans son déroulé comme il le définit lui-même. Il use (et abuse si judicieusement) de métaphores autour de l'arbre du pays Toraja. En mélangeant tous les temps de conjugaison, il évoque le passé et le présent: les deux magnifiques femmes de sa vie, le temps qui passe, les enfants qui grandissent, des êtres qui nous quittent, le chagrin, les interrogations et autres doutes... Quelques grandes figures sont invitées dans le récit: Milan Kundera, Jean Luc Godard, Michel Piccoli. Ce sont des illuminations, des étoiles qui brillent au milieu de la noirceur, mais également des réponses. "Poursuivre sa vie quand autour de soi s'effacent les figures et les présences revient à redéfinir constamment un ordre que le chaos de la mort bouleverse à chaque phase du jeu. Vivre, en quelque sorte, c'est savoir survivre et recomposer" L'écriture est somptueuse, très forte et très évocatrice. Les phrases sont souvent longues mais si fluides à la lecture, si chantantes et puissantes à haute voix. On retrouve avec un plaisir non dissimulé les caractéristiques du style de Philippe Claudel. C'est un vrai régal (j'ai dévoré le livre). Même si les sujets évoqués sont terriblement tristes et durs, la fin (le début du tournage de la fabrique intérieure malgré la disparition de Eugène) et la conclusion (les dernières phrases sont très émouvantes) sont un hymne à la vie, cette volonté miraculeuse de survivre. "Il me semble désormais que je n'aurai plus d'autre âge que le sien, et qu'oubliant mes maux et mes hésitations, mes erreurs, mes blessures, je serai tout à elle, afin qu'elle puisse vivre, aimer, rire, s'éblouir et grandir jusqu'au ciel" C'est à nouveau un grand roman que nous propose Philippe Claudel. Je l'ai particulièrement apprécié et ne peux que vous le conseiller. Je ne doute pas qu'il en sera de même pour vous. 4,5 / 5
Philippe Claudel
Ecrivain et réalisateur, Philippe Claudel est né le 2 février 1962 en Meurthe-et-Moselle, région à laquelle il est très attaché et où il réside toujours. Agrégé de lettres modernes, il occupe un poste de maître de conférences à l'Université de Nancy. Il est l’'auteur d’'une dizaine de romans ; certains ont été traduits dans le monde entier et particulièrement appréciés du public, notamment « Les Ames grises ». Ce roman paru en 2003, a été élu meilleur livre de l’'année par le magazine Lire, il a reçu le Prix Renaudot la même année puis en 2004 Le Grand prix des lectrices du journal Elle, avant d’être adapté au cinéma en 2005. « Le rapport de Brodeck » paru en 2007 a reçu le Prix Goncourt des lycéens, mais aussi celui des libraires du Québec en 2008. Philippe Claudel est également l'auteur de nouvelles et d’'essais et a réalisé deux films : le premier « Il y a longtemps que je t'aime » a reçu en 2009 le César du meilleur premier film et a obtenu un grand succès en France et à l’'étranger.
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