L'antimilitarisme : idéologie et utopie

Par : Marc Angenot

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  • Nombre de pages142
  • PrésentationBroché
  • Poids0.175 kg
  • Dimensions13,3 cm × 21,5 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-7637-8035-0
  • EAN9782763780351
  • Date de parution01/10/2003
  • Collectionmercure du nord
  • ÉditeurPresses Université Laval

Résumé

Le 2 août 1914, l'Europe et le monde ont basculé dans les charniers du XXe siècle. Dans les années qui précèdent la grande " Guerre civile européenne " qui n'a pris fin qu'en 1945, des mouvements pacifistes s'étaient pourtant développés partout, qui avaient déclaré " guerre à la guerre " et entretenu l'espoir de voir bientôt disparaître, emporté par le progrès, ce " pitoyable reste de barbarie ". Dans le mouvement socialiste, en France surtout, un puissant courant antimilitariste s'était efforcé de saper le moral de l'armée ; il avait juré que les ouvriers répondraient à toute mobilisation par la grève générale insurrectionnelle. C'est ce courant antimilitariste qui est l'objet de ce livre : entre son idéologie de " guerre sociale " et son utopie d'une humanité future, fédérée et pacifique, ce militantisme d'il y a cent ans a quelque chose à nous apprendre. " Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l'orage ", répétait Jean Jaurès : de tels propos ne sont plus de bon ton aujourd'hui. Pourquoi ne pas chercher à comprendre ces convictions militantes de jadis et ces enthousiasmes pleins de perspicacité et d'aveuglement ?
Le 2 août 1914, l'Europe et le monde ont basculé dans les charniers du XXe siècle. Dans les années qui précèdent la grande " Guerre civile européenne " qui n'a pris fin qu'en 1945, des mouvements pacifistes s'étaient pourtant développés partout, qui avaient déclaré " guerre à la guerre " et entretenu l'espoir de voir bientôt disparaître, emporté par le progrès, ce " pitoyable reste de barbarie ". Dans le mouvement socialiste, en France surtout, un puissant courant antimilitariste s'était efforcé de saper le moral de l'armée ; il avait juré que les ouvriers répondraient à toute mobilisation par la grève générale insurrectionnelle. C'est ce courant antimilitariste qui est l'objet de ce livre : entre son idéologie de " guerre sociale " et son utopie d'une humanité future, fédérée et pacifique, ce militantisme d'il y a cent ans a quelque chose à nous apprendre. " Le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l'orage ", répétait Jean Jaurès : de tels propos ne sont plus de bon ton aujourd'hui. Pourquoi ne pas chercher à comprendre ces convictions militantes de jadis et ces enthousiasmes pleins de perspicacité et d'aveuglement ?