Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Entre l'échec de la révolution de 1848 et le départ de Bismarck de la chancellerie en 1890, les classes moyennes allemandes réclament une profonde...
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Entre l'échec de la révolution de 1848 et le départ de Bismarck de la chancellerie en 1890, les classes moyennes allemandes réclament une profonde réforme de la culture et de la société, au nom du " réalisme ". Ce réalisme-là, c'est celui des anciens libéraux de 1848 ralliés à Bismarck au nom de l'efficacité économique et de l'unité allemande, celui des réformateurs des institutions traditionnelles, mais aussi celui des maîtres du roman et de la peinture, chez qui la désillusion succède à l'optimisme de 1848. À partir de 1870, par contrecoup, une vague de pessimisme antimoderne déferle en Allemagne, relayée par une violente poussée d'antisémitisme à la fin de la même décennie : l'avant-garde intellectuelle et artistique, mais aussi les milieux les plus fidèles à l'humanisme classique, interprètent alors la modernisation sociale et culturelle comme la trahison d'un idéal forgé au temps de Goethe et de Humboldt. C'est dans cet état de profond désenchantement que l'Allemagne abordera le XXe siècle. En voici magistralement brossé le tableau généalogique.
Sommaire
Le fruit du désenchantement
La culture bourgeoise entre idéalisme, réalisme et pessimisme
Germaniste, spécialiste de l'histoire culturelle allemande et autrichienne contemporaine, Jacques Le Rider est directeur d'éludes à l'École pratique des hautes études. Il a publié une dizaine d'ouvrages.