L’âge de la première passe

Par : Arno Bertina

Formats :

  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.275 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-07-285160-5
  • EAN9782072851605
  • Date de parution05/03/2020
  • ÉditeurVerticales

Résumé

Ceci n'est pas un essai sur le Congo. Cinq longs séjours, à l'invitation d'une ONG, ne permettent pas d'écrire sur un pays. Ce n'est pas non plus un récit de voyage. Alors quoi ? C'est assurément un livre sur les filles des rues que j'ai rencontrées à Pointe-Noire et Brazzaville, dont j'ai voulu décrire la force et les blessures. Mineures n'ayant pas d'autres ressources que la prostitution, souvent orphelines et déjà mères, elles se métamorphosent dès la nuit tombée pour "faire la vie".
Mais peut-être est-ce aussi un livre sur ce monde qui est le leur, avec sa misère et ses mystères, et sur ce qu'il a déplacé en moi...
Ceci n'est pas un essai sur le Congo. Cinq longs séjours, à l'invitation d'une ONG, ne permettent pas d'écrire sur un pays. Ce n'est pas non plus un récit de voyage. Alors quoi ? C'est assurément un livre sur les filles des rues que j'ai rencontrées à Pointe-Noire et Brazzaville, dont j'ai voulu décrire la force et les blessures. Mineures n'ayant pas d'autres ressources que la prostitution, souvent orphelines et déjà mères, elles se métamorphosent dès la nuit tombée pour "faire la vie".
Mais peut-être est-ce aussi un livre sur ce monde qui est le leur, avec sa misère et ses mystères, et sur ce qu'il a déplacé en moi...

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
4/5
L'écriture contre la violence
Arno Bertina n'est pas dupe de son "je, pas plus qu'il ne l'est du relativiste ou de l'universaliste en lui ; sans la moindre complaisance envers son occidentalité, il ouvre son coeur aux rencontres, et quelles rencontres... Pendant 4 ans il a travaillé avec une ONG au Congo qui s'occupe de mineures prostituées en leur offrant un repas par jour, des soins pour leur(s) enfant(s) et une formation sur trois ans- notre auteur leur propose un improbable atelier d'écriture.... qui s'avèrera un véritable lieu de vie pour elles. Réflexions personnelles sur le role de l'écrit et de l'écrivain, du dépaysement et du rapport à l'autre, considérations socio-géopolitiques mais aussi sentimentales, pensées philosophiques et littéraires sur le voyage et la vie : cet ouvrage est extrèmement riche, nourri d'émotions et d'intelligence. Ode à l'altérité, à l'amitié, à la littérature, ni essai ni roman, un texte inclassable dont je ne peux que conseiller vivement la lecture.
Arno Bertina n'est pas dupe de son "je, pas plus qu'il ne l'est du relativiste ou de l'universaliste en lui ; sans la moindre complaisance envers son occidentalité, il ouvre son coeur aux rencontres, et quelles rencontres... Pendant 4 ans il a travaillé avec une ONG au Congo qui s'occupe de mineures prostituées en leur offrant un repas par jour, des soins pour leur(s) enfant(s) et une formation sur trois ans- notre auteur leur propose un improbable atelier d'écriture.... qui s'avèrera un véritable lieu de vie pour elles. Réflexions personnelles sur le role de l'écrit et de l'écrivain, du dépaysement et du rapport à l'autre, considérations socio-géopolitiques mais aussi sentimentales, pensées philosophiques et littéraires sur le voyage et la vie : cet ouvrage est extrèmement riche, nourri d'émotions et d'intelligence. Ode à l'altérité, à l'amitié, à la littérature, ni essai ni roman, un texte inclassable dont je ne peux que conseiller vivement la lecture.
Mathieu LartaudDecitre Grenoble
4/5
L'âge de la première passe...
« Je cherchais des expats dans les bordels et ils étaient dans ma tête en quelque sorte... » Au Congo, de Pointe noire à Brazzaville, elles s'appellent Chloé, Diane des nations, Taliane, Fanette, Indura, Merveille, Juliana, des visages, des voix pliées sous l'épaisse crasse de la société et d'un monde au néocolonialisme galopant. Arno Bertina les a rencontré, les a surtout écouté d'ateliers d'écriture en maraudes nocturnes. Des "filles vaillantes", mineures isolées, mères bien souvent, qui vendent leur corps, "font la vie", quand l’insouciance de leur age est depuis longtemps engluée dans l'acre odeur d'un bordel de fortune et les fêlures d'une enfance confisquée. Des vies à fuir inlassablement, roulis d'existences, trajectoires ornées de chaos, ou les mots jaillissent comme une éclaircie dans l'indicible. Portrait éclatés, éclatant de fragilités, L'age de la première passe est un récit, vacillant, ballotté de mille interrogations, de doute aussi. Un récit qui porte haut, l'écoute et l'écriture, l'écrivain dans sa plus intime remise en question et ses vies minuscules, écorchées, sidérantes de sincérité. La rage en bandoulière mais toujours contenue, Arno Bertina nous embarque dans ces(ses) fragilités affleurantes, dans un texte hybride, déchirant de grâce et d'intimités bouleversantes. "Ne pas galvauder les mots"...On vous a lu M. Bertina avec une intensité féroce, extrêmement touchante !!
« Je cherchais des expats dans les bordels et ils étaient dans ma tête en quelque sorte... » Au Congo, de Pointe noire à Brazzaville, elles s'appellent Chloé, Diane des nations, Taliane, Fanette, Indura, Merveille, Juliana, des visages, des voix pliées sous l'épaisse crasse de la société et d'un monde au néocolonialisme galopant. Arno Bertina les a rencontré, les a surtout écouté d'ateliers d'écriture en maraudes nocturnes. Des "filles vaillantes", mineures isolées, mères bien souvent, qui vendent leur corps, "font la vie", quand l’insouciance de leur age est depuis longtemps engluée dans l'acre odeur d'un bordel de fortune et les fêlures d'une enfance confisquée. Des vies à fuir inlassablement, roulis d'existences, trajectoires ornées de chaos, ou les mots jaillissent comme une éclaircie dans l'indicible. Portrait éclatés, éclatant de fragilités, L'age de la première passe est un récit, vacillant, ballotté de mille interrogations, de doute aussi. Un récit qui porte haut, l'écoute et l'écriture, l'écrivain dans sa plus intime remise en question et ses vies minuscules, écorchées, sidérantes de sincérité. La rage en bandoulière mais toujours contenue, Arno Bertina nous embarque dans ces(ses) fragilités affleurantes, dans un texte hybride, déchirant de grâce et d'intimités bouleversantes. "Ne pas galvauder les mots"...On vous a lu M. Bertina avec une intensité féroce, extrêmement touchante !!
Ceux qui trop supportent
Arno Bertina
E-book
13,99 €
Ceux qui trop supportent
Arno Bertina
E-book
13,99 €
Des châteaux qui brûlent
Arno Bertina
E-book
9,49 €
Des châteaux qui brûlent
Arno Bertina
E-book
9,49 €